vendredi 28 mars 2014

[Cinéma] CAPTAIN AMERICA, Le soldat de l'hiver : Ca va jeter un froid.

Bonjour à tous, après une semaine très intéressante en formation (j'ai appris qu'il avait exactement 29 dalles dans le plafond de la formation en les comptant), je vais vous proposer une petite critique cinéma..... Bon, ok, c'est pas mon boulot, c'est larbin N°3 qui a écrit ceci, moi je suis trop fatigué (et je vous prépare un autre truc en prime). Bref, pour l'heure, on va parler de Captain america 2 : le soldat de l'hiver.


Partant sur des fondations branlantes, l'après Avengers et donc le début de la phase 2 n'avait rien de glorieux, pire, la fameuse phase cosmique se sciait la branche où elle était assise avec des prémisses qui trouveront leur réponse dans le futur film des gardiens de la galaxie mais j'y reviendrais plus tard.

Concentrons nous sur ce captain america où là aussi , le pedigree n'avait rien d'enthousiasmant. Premièrement, il avait la lourde tâche de passer après le très serialesque premier épisode où l'esprit rétro et nostalgique des années 40 a crée cet engouement sans compter le script toujours juste parfois émouvant qui a su donner un véritable capitale sympathie au personnage ultra manichéen de steve rogers, la seconde étape a été un léger level up lors d'avengers où la seule chose que je retienne est qu'il se découvre à nouveau des capacités de leader à mener un groupe jusqu'ici désordonné mais aussi, annonçant le soldat de l'hiver, le véritable visage actuel de ce que représente la justice où les notions de bien ou de mal sont teintés de gris via le personnage de Nick Fury.

Si vous n'avez pas eu l'occasion de revoir le premier film, rassurez vous, le film se chargera de vous rappeler les étapes obligatoires et de se remémorer chaque personnage et le rôle qu'ils ont pour Steve mais aussi pour l'histoire.

Je devrais évoquer certaines scènes mais je limiterais les spoilers.

Commençant sur la prise d'otages par des pirates français (sic), on découvre comment Captain America a en effet appris à s'adapter au 21e siècle, le boyscout naïf a laissé place à un vrai soldat intégré au sein des missions du SHIELD secondé par la belle et enfin à nouveau redoutable Natasha Romanoff





Le doute plane, l'ambiance s'installe directement dans les non dit et le véritable but de cette mission. Mission qui va provoquer de gros dégâts à commencer par une tentative d'assassinat d'un dirigeant très important et borgne du Shield, c'est là que notre soldat d'hiver interviendra, agissant pour un ennemi dans l'ombre où tout le fil rouge du film et sa révélation dans une scène cruciale et centrale iras jusqu'à faire totalement repenser la cohérence et le point de vue de tout l'Univers Marvel, de l'explication d'une sous intrigue d'avengers jusqu'aux personnages secondaires apparu d'Iron man 2. Manipulé, malmené, notre captain naviguera en eaux troubles et profondes, cédant à la suspicion en même temps que le spectateur où les alliés du passé sont devenus des ennemis redoutables ou dissimule des traîtres révélé en plein jour afin de mettre en place des enjeux tout simplement terrifiant renvoyant directement à la politique sécuritaire des Etats-Unis.

C'est là que l'aspect thriller paranoïaque des années 70 se situes, renforcé par la présence du personnage d'Alexander Pierce, secrétaire de la défense pour le SHIELD qui expliques sa quasi absence du reste du MCU à présent par une réplique qui expliques tout, Fury est bien la tête pensante et dirigeante du SHIELD mais une autre est quand même là pour superviser, autre aspect pour renforcer la paranoïa, le vieux coup "du bouc émissaire fugitif accusé à tort seul contre tous" qui arrives à déjouer toute la technologie high tech mise à la disposition de l'organisation avec...des diversions tout ce qu'il y a de plus basique, diversions apporté et apprise par Natasha à Steve.
Mais n'oublions pas qu'on est quand même dans un film de super héros et qui dit super héros dit forcément action et pour le coup, ce Soldat d'Hiver supplantes en nombre et en générosité toutes celles proposés pour l'instant jouant presque en termes de gigantisme de démesure et destruction massive avec Avengers: mission d'infiltration sur un bateau shooté à la metal gear solid 2, attentats et poursuites façon Die Hard 3 ou transformers 3, parfois les deux en même temps, combat aérien proprement exaltant et tout ça entrecoupés durant ses scènes de combats au corps à corps musclé et violent, il suffit de voir le bodycount du soldat de l'hiver et la violence de la mort de chacune de ses victimes pour s'en rendre compte. Autre scène ayant son importance est un interrogatoire défiant la gravité, scène qui d'ailleurs aurait eu totalement sa place chez shane black par son inventivité, son humour et ce malgré le fait qu'elle soit cruciale et centrale au film où d'une réplique lourde de sens s'enchaînes punchlines et vannes, un tel équilibre au sein de cette séquence c'est signé joss whedon ou je m'y connais pas, qui arrives une nouvelle fois à rappeler qu'il est un scénariste efficace, chose qu'on as tendance à avoir oublié depuis le festival de vannes et de scènes "WTFesques" mais à côté de la plaque qu'était avengers (qui se rattrape sur bien d'autres aspects cela dit) .

J'en rajouterais une couche avec cette fois une galerie de personnages, des deux côtés de la barrière, ils sont très bien écrits ET rappelles l'essence même de leur version papier, à commencer par natasha romanoff, si avengers survolait le personnage dans son ambivalence malgré un dialogue savoureux avec loki sur "le rouge qu'elle a sur les mains" on ressent enfin le côté multiple facette du personnage, même ses dialogues et son interprétation lui font dépasser la condition de simple kick ass sexy ou d'espionne dépassé par les évènements pour redevenir cette tueuse aux multiples facettes qui sers ses intérêts comme elle peut servir la bonne cause et le bon camp.


Captain America a beaucoup mûri et abordes son rôle de soldat en sachant enfin qui est l'ennemi à affronter malgré ce que cela sous entends. Et je finirais par le soldat de l'hiver, bras droit armé des grands méchants du film, glaciale, fantômatique, impitoyable, badass à souhait, il n'en restes pas moins lui aussi un des personnages les plus ambigus de ce nouveau film .

Je conclurais la galerie avec Sam Wilson alias le Faucon, j'avoues avoir été surpris du temps de mise en place pour l'exposition de son personnage, tout comme l'était le premier film, les personnages secondaires sont tous bien écrits et bien traités pour occuper suffisamment de place et s'accorder même l'importance nécessaire afin de créer l'identification nécessaire.

C'est également l'occasion pour ce personnage de s'offrir SA séquence d'action, bien que sentant le CGI à 90%, le moindre plan destructeur et héroïque renvoies aussi bien à Iron Man qu'à Spiderman en termes de plaisir visuel, et ce n'est qu'une partie du climax qui lui même est un morceau de bravoure enterrant tous ceux vus et fait auparavant, combinant l'essence même de la séquence de l'attaque de l'héliporteur d'Avengers avec une destruction massive digne d'un Michael Bay et tout ça en restant au plus proche de ses (super) héros et en poursuivant et concluant chaque arc narratif et chaque évolution des personnages au sein de l'action et à travers des répliques, oui je parles bien d'un Marvel, là.

Il faudras quand même admettre que oui, les frères Russo ont abattus un boulot de malade pour des téléastes et arrivent à faire mieux dans la forme et le fond que joss whedon et alan taylor, débarrassé immédiatement d'une forme et d'un format télévisuel (n'est-ce pas joss? ) et convoquant une essence cinématographique dans leur réalisation sans pour autant se relâcher dans la photo pour palier les défauts (n'est-ce pas les deux cités plus haut?) si même shane black avait du mal à faire vivre et respirer sa réalisation hors money shots et effets visuels, les Russo nous serves la meilleure réal du MCU depuis Louis Letterrier et Joe Johnston. Je terminerais par les quelques mauvais points parce que oui, le film n'est pas exempt de quelques défauts où pour une réalisation musclée et efficace, le découpage et le montage trop cut ou un filmage à l'épaule rends certains combats illisibles, pour une raison que j'ignores, des plans et surtout des gros plans portent encore des stigmates télévisuels (dont 2 pour le soldat de l'hiver) les fans pourrait râler du peu de temps accordé à certains personnages comme maria hill ou même Batroc.


Je voulais surtout revenir sur le pourquoi d'un tel miracle à tous les étages? exit les vannes foireuses et sans intérêt, les sidekicks à vouloir démolir votre écran , comme je l'évoquais plus haut, le soldat de l'hiver remontes le niveau à un niveau que PERSONNE n'aurait espéré au vu des "débâcles" sur ces 2 dernières années, et qui risque de créer un véritable schisme digne de celui apporté par les évènements du film au sein de cette phase 2, rendant désormais les défauts des autres films encore plus flagrant à commencer par Thor the dark world: pourquoi plomber ainsi tout un film avec des reshoots qui va démolir le film, faisant ainsi concurrence pour le titre du pire film du MCU avec iron man 2, pourquoi avoir traité par dessus la jambe le début de la phase cosmique en le transformant en une sorte d'ersatz de sitcom mâtiné de fantasy et de SF? Encore plus que désormais, le dieu nordique est celui ayant désormais le seul à faire du surplace en termes d'évolution, ah non, pardon, il a perdu pour la 2e fois son frère mais il est heureux de pouvoir retrouver Jane foster quand il le souhaites afin de pouvoir la becquoter quand il a envie, le seul intérêt flagrant de thor 2 comme iron Man 2 est la mise en place d'une intrigue capitale et nécessaire pour la phase cosmique qui auras enfin un sens et donneras des réponses aux spectateurs dans les gardiens de la galaxie et puis dans...4 ans avec Avengers 3. Il restes plus qu'à espérer désormais que le niveau se maintiendras en termes qualitatifs voire visuels avec les prochains films de cette phase 2, si pour james Gunn je restes confiant du matériau qu'est les gardiens de la galaxie, je garderais une méfiance jusqu'au bout concernant Avengers 2.

Voila , vous avez compris allez voir ce film qui pour le coup réconcilie Marvel et le Cinéma intelligent et Divertissant et n'hésitez pas a donnez votre avis sauf si c'est pour dire des conneries...bien entendu.


Voilà, j'espère que c'était bien. Moi j'ai rien lu car je suis le chef, j'appuie juste sur le bouton pour publier, si vous trouvez que c'est nul, allez vous plaire sur le profil de Pedro :). Sur ce, je vous dis à pas longtemps pour d'autres articles.

samedi 22 mars 2014

[Personnel] Un autre boulot à bûcher, Absence et autres.


Salut à tous bande de gamers, bande d'otaku, bande de ...gens. J'espère que vous allez bien, moi c'est moyennement le cas. En effet, demain, votre Minato adoré va devoir changer un peu de vie et se faire à de nouveaux horaires de travail. Tout simplement, à partir de demain, je commence une formation de plus de 6 mois (voir plus car des stages sont prévu mais j'ignore si c'est inclus ou pas dans les 6 mois. C'était prévu de long date mais des soucis par-ci par-là ont ralenti le projet (L'agence notamment qui avait une organisation horrible).

Le truc, c'est que du coup, j'ai des horaires de merde (en gros, je dois être levé à 6h du mat pour être là à 8h00 et ne rentrer qu'a 17h30 du soir), du coup, bha je vais ralentir un peu la cadence d'articles publiés. En gros, je vais revenir à un rythme normalement d'un seul article par semaine et les sujets de fond ou les gros dossiers que je préparais, ça va moyennement être possible sauf si je suis très motivé mais vu la futur fatigue qui m'attends, c'est pas gagné (enfin je dis ça et normalement dans une ou deux semaines, on parlerai des impressions finals sur les animés de cette saison et des nouveaux qui vont arriver). Sans doute que pendant la semaine, j'aurai déjà à peine l'envie de jouer et le week end, j'en profiterai justement pour justement avancer dans les jeux.

Bon, bien que j'avoue, j'ai plus des masses de jeux non plus vu que j'ai essayé d'en finir le plus possible. Lost planet 3, South Park RPG, Lightning returns ou encore Thief... J'ai fini les gros jeux sur le feu. Y me reste encore Assassin's creed 4 par exemple (vous avez vu ? Le 5 a été annoncé !....Pourquoi je ressens rien là ...?) ou encore Dark souls 2 qui m'a tenu compagnie une grosse partie du week end (Mine de rien, avoir un jeu qui vous demande beaucoup de concentration, ça aide à oublier le reste). Le reste ? J'ai encore Layton VS ace Attorney à chopper, ainsi que FFX/X-2 HD à prendre éventuellement. Le reste de l'année 2014, ce sera : Drakengard 3, Watch_dogs, The evil Within et Destiny (ainsi qu'éventuellement le nouveau Batman et quelques jeux japonais selon mon humeur); 4 jeux au total de sûr... ca fait pas beaucoup (j'envisage même de prendre l'extension de Diablo 3, histoire de combler et vu qu'avec Lardin N°2, on y joue beaucoup). Bref, ca promet d'être 6 mois un peu triste.

Bref, voilà, j'avais prévu de dire plein de trucs mais à partir dire que je pars pas spécialement la bouche en coeur (Horaires + Inconnu + la dureté réputé du truc) mais je suis bien forcé. Juste pour dire que malgré, je continuerai à garder Voxel Culture à flot (Si je le fais pas, ce sont pas mes 3 incapables de lardins qui le feront) et que la passion du jeu vidéo n'est pas prête de mourir en moi ! Bref, à bientôt à vous et brûlez un pciste pour me souhaiter bonne chance.




mercredi 19 mars 2014

[Jeuxvideo] Metal gear solid V, Ground Zeroes : La tempête dans le verre d'eau.

Bonjour les gens. Aujourd'hui, on va parler un peu d'actualité. Je sais, d'habitude, je vous parle d'un obscure truc que personne ne connaît ou d'un truc que vous connaissez déjà depuis un sacré bout de temps. Mais aujourd'hui, on va parler d'un sujet plus récent. Je vais vous parler un peu de Metal gear Solid Ground Zeroes et surtout de sa grosse et ridicule polémique. Oui, je dis ridicule, ca vous donne déjà une idée de quel côté je place.


Vous savez, l'adolescence, c'est vraiment une période pourrie. On a les poils qui poussent partout, la voix qui change, on doit aller en cours fréquenter des gens plus bêtes que nous (non, je parle pas que des profs) et on doit s'imposer un stress pas possible pour réussir à obtenir un bout de papier à encadrer dans son salon (et aujourd'hui, il ne sert plus à autre chose....Quoi? ca sert à trouver du travail ? Ha bon?). Toutefois, si on est né dans les années 80, on est devenu ado juste pendant la  Cinquième génération de consoles. Et c'était génial.....

C'était génial pour plein de raisons : On a vu l'arrivée du support CD, ce qui a amène de la musique plus belle et des graphismes en 3D (bien que le pixel 2D gardera toujours son charme incroyable), des jeux plus longs, des sauvegardes sur tout les jeux ou encore le français partout dans les jeux (texte comme voix). Mais surtout, on a vu l'arrivée de jeux plus "profond". Fini en effet les jeux avec des scénarios qui tenait sur le coin français de la notice du jeu (oui oui, les jeux megadrive, c'est à vous que je pense). Et c'était super d'être ado à ce moment là car on était un peu plus malins (pour la plupart) pour comprendre que le jeu vidéo était en pleine évolution. Et moi, j'ai particulièrement été content d'être ado parce que j'ai pu jouer (parmi d'autres titres) à Metal gear solid.

Putain....Metal gear solid, rien que prononcer ce nom, j'en ai des frissons. Les heures que j'ai pu passer sur ce foutu jeu, à revoir les cinématiques, à passer des heures sur le codec à discuter avec les différents personnages, trouver tout les petits secrets du jeu et détail du jeu, ect ect. J'ai kiffer ce jeu, il est surement dans mon Top 10 et je suis devenu un vrai fan de la saga Metal gear solid (Pas pour rien que j'ai même un grand poster de ce jeu en face de mon coin à jeu comme le dernier des branleurs gamers). J'ai évidemment attendu les autres épisodes, je les ai acheté et presque autant fait que le premier et je les ai presque tous aimé. Et là, je suis sûr que vous vous dites que je vais me contenter de glorifier les valeurs de la série de Kojima avec aucun recul et avec mon fanboyisme comme seul arme comme un nazi du bon goût......que je suis sans doute. Et bien non pas tout à fait, car même en étant un gros fan, j'ai pas tout aimé de Metal gear.

Déjà, le 4 épisode de la saga est un jeu sur lequel j'ai parfois une intense réflexion sur le faites de savoir si je dois le considérer comme un bon jeu ou un jeu moyen. Car si le scénario est excellent et m'a donné la conclusion que j'attendais avec impatience et que la réalisation ainsi que l'ost m'a fait pleurer (de l'eau d'abord puis du sang quand j'avais plus d'eau tellement je kiffais), je peux pas en dire autant du gameplay qui était soite intéressant mais peu exploité ou même gâché (Oui, je pense à la mission 3...). Ce qui fait que même si j'adorais MGS4, j'ai du mal à en parler en bien sans un énorme mais à la fin. Et puis ensuite, y a eu Peace Walker........

Je hais ce jeu. Parce que je n'aime pas son principe, parce que le gameplay avec un SEUL stick sur PSP m'a rendu complétement fou, parce que le multi n'était pas au point sur PSP et parce que le scénario.....Bha je m'en foutais presque. Sans déconné, c'est vraiment l'épisode que j'avais jugé de trop. Le jeu que j'ai terminé mais que j'ai pratiquement pris aucun plaisir dessus. Le jeu qui m'a limite fâché avec la saga....... (bon après, je grossis le trait, la version HD a corrigé la plupart des défauts).


Bref, quand on a annoncé Ground Zeroes, Bha pareil, je m'en foutais presque. Déjà parce que le jeu allait sortir dans trois plombes, que la console pour y jouer, y avait peu de chances que je l'obtienne, que le jeu allait encore explorer la vie de bigboss, que l'open-world annoncé ne m'intéressait pas tellement (ca fait longtemps que l'open world a arrêté de m'émerveiller de toute façon) (et parce que le jeu était aussi annoncé sur pc à ce moment-là et que c'était trahison). Bref, j'attends, je suis de loin l'arrivé de Phantom Pain. Et toujours rien dans le pantalon...... Puis, y a eu l'E3 et ça. Oui, j'avoue, quand la musique est arrivé, mes yeux et mes oreilles sont tombés. J'avais retrouvé la foi en la saga Metal gear. Ensuite, l'annonce de la fameuse intro vendu à 20-30 € est arrivé et je me suis dit "Ok, why not?". C'est alors que Gameinformer annonce la durée de vie du bousin. Ma première impression : "OK.......ca va être super chaud à défendre là". J'avoue que comme tout le monde, je me suis dit "Si vraiment c'est si court, ça fait cher quand même". Je me suis posé la question sur ma capacité à lâcher les bifftons. Puis finalement, je me suis dit "aller Fuck off, je vais quand même tenter, j'ai acheté des jeux dont le rapport qualité-prix était varié, dans le bien comme dans le mal". Et là au moment ou je vous parle, j'ai du jouer deux bonnes heures et je me suis dit que j'avais pas mal à dire sur le sujet.  (même si là, je pense que j'en ai beaucoup trop dit)

Pour commencer, aujourd'hui, j'aime bien constater la mentalité du joueur d'aujourd'hui. Il ne veut plus être joueur, il veut être roi, que dis-je ? Empereur ! Si le joueur a la sensation que le jeu ne colle pas à sa vision, il va automatiquement le critiquer, le juger et l'exécuter. C'est ça la mentalité de joueur des années 2000, une arrogance bien trempé. Renforcé par le faite qu'il peut maintenant donner son avis sur tout vu qu'internet à ouvert les frontières entre les gens... Aujourd'hui, le joueur ne joue plus, il se contente de donner son avis sur 3 éléments qu'il a scrupuleusement choisi et en profite pour troller bêtement toute la journée parce que ça le fait rire et que ça le rend apparemment populaire..... Et c'est le jeu vidéo qui est immature hein...?

Parce que c'est là le souci : Ground Zeroes a un bon gameplay ? On s'en fout, y dure 5h. Il a une bonne mise en scéne et une bonne OST ? On s'en fout, y dure 5h. Un bon approfondissement pour commencer le cinquième MGS ? 5H ON T A DIT !!!!!!!

Bon déjà, la durée de vie, c'est complétement subjectif. Un jeu aura la durée de vie que vous lui donnerez (j'ai plein d'exemples dans ma poche si vous voulez mais je vais pas encombrer d'avance cet article), et ensuite.... Bon, j'ai pas envie de ressortir une phrase cliché du genre "un jeu court mais intense vaut mieux qu'un long jeu chiant" (déjà parce que les jeux court et chiant ainsi que les jeux long et intense, ça existe et c'est même plus fréquent) mais là je suis pas loin de penser ça. Parce qu'on pourrait croire que j'approuve la décision de faire un jeu prologue à 20 €, alors que non, je pense que c'est une idée pas génial non plus. car 1) ca motivera pas les joueurs les moins motivés et 2) ca va surtout donner une mauvaise image de la saga et croyez moi, l'image aujourd'hui, ca joue aussi pour vendre un jeu (n'est-ce pas Square enix). Le truc, c'est que j'essaye de penser à l'expérience plus qu'à la durée de vie et au prix. Mais après, je ne suis pas naïf non plus et j'avoue être assez perplexe sur la stratégie de Konami sur son produit. Franchement, un jeu vendu 20-30 € pour 5h de jeu... vous pensiez que la plupart des joueurs allait recevoir ça comment ?


Après, là ou j'ai un problème, c'est les joueurs qui te répètent toute la journée que c'est de la merde intégrale sans y avoir foutu les mains.  Personnellement, j'ai adoré le gameplay qui te plonge dans un gameplay infiltration-action incroyablement bien foutu et riche, avec une I.A bien foutue et qui s'emmerde franchement (Marrez-vous mais un garde qui fait un immense détour pour aller vérifier si il a bien vu un intrus, ça m'a fait tout bizarre), couplée à cette putain de réalisation Kojimaesque et avec un jeu franchement joli (alors que je joue sur la version current gen); vous pouvez dire que c'est mon esprit fanboy qui parle mais franchement, ça m'a vraiment fait plaisir.

Et là, je vais me contredire un petit peu. Est-ce que je trouve que 20 € pour un jeu prologue un peu avare en contenu, c'est une bonne idée encore une fois ? Non. Est-ce que je juge que c'est un mauvais jeu pour autant ? Non plus. Ground Zeroes, je vais sans doute y rejouer plusieurs fois, juste pour le plaisir de refranchir ce camp et m'amuser avec les techniques d'infiltration, essayez de pas me faire repérer et ect. C'est un truc qui se perd la rejouabilité, mine de rien. Y a eu la même chose avec MGR; le jeu est court et pourtant, j'ai passé 15h dessus parce que le jeu m'amuse et le refaire me procure du plaisir. Il serait temps que les joueurs profite de l'expérience de jeu à fond au lieu de passer d'un jeu à un autre.

Après, deux choses : Pour le prix, peu importe le prix, j'ai envie de dire, quand c'est bon, c'est bon et pour moi, 20 € l'arnaque est pas si violente que ça.... Je juge m'être plus arnaqué avec Thief par exemple.... et pourtant, je l'ai eu gratos hein? Et au final, si vous trouvez vraiment que c'est une arnaque, contentez vous de pas l'acheter et de passer à autre chose. Parce que, de toute façon, vos plaintes et vos jérémiades, le développeur il s'en cogne et donc ça sert à rien. Regardez, moi je porte en horreur total la saga Call of duty... je vais le gueuler partout ? Non, le développeur s'en fiche, y continuera ses pratiques. Si vous voulez soutenir un produit, achetez-le. Si vous voulez faire l'inverse, l'achetez pas, c'est le seul acte qui fera la différence et pas en pleurer comme des gamines.

Pour terminer, je dirais juste : Est-ce que Ground Zeroes est un jeu réservé pour les fans de Metal gear solid ? Totalement. (en même temps, MGS est une série à fan). Est-ce que ça mérite un tapage pareil ? Aucun jeu ne mérite un tapage pareil, tant la solution pour cela est ultra simple. Est-ce que Ground Zeroes est un bon jeu ? Pour moi, oui. Est-ce qu'il aurait mérité un contenu plus étoffé ? Histoire de contenter tout le monde, oui, ca aurait été bien. La conclusion ? Jouez plus et parlez moins.....




dimanche 16 mars 2014

[Série télé] Kaamelott : "Eh bien, c'est l'histoire d'un petit ourson qui s'appelle… Arthur."


Salut les gens ! Aujourd'hui, je peux vous dire que je suis presque aussi heureux si on m'avait annoncé que the last guardian allait enfin sortir ou que GTA V ne sortira jamais sur PC. J'ai en effet retrouvé mon modjo écriture. Mais qu'est donc qu'un modjo écriture ? Et bien, c'est cette petite libido intérieur qui me permet d'avoir une bonne plume et d'écrire ses délicieux articles donc je suis sûr, vous vous délectez.... (du moins, je l'espère!). En effet, alors que j'étais devant la page de mon traitement de texte à ne savoir que écrire, j'ai eu alors une révélation : Je vous ai jamais passé d'une autre de ces choses que j'affecte particulièrement, à savoir les séries télé ! En effet, en plus d'aimer les jeux, le cinéma, les mangas, les animés, les bouquins ou encore l'hydromorphologie (Bon ok je déconne...j'ai arrêté de lire des bouquins!), j'adore les série télé. Alors qu'avant, je les considérais comme des bêtes divertissements pour ménageres, histoire qu'elles passent leur temps à autre chose que se plaindre (rien qu'avec cette blague, je risque 50 commentaires enragés mais vivons dangereusement), je m'y suis finalement intéressé quand celles-ci ont commencé à y mettre les moyens et quand finalement, suivre une série télé est devenue presque plus passionnant à suivre qu'un film. Au point que depuis, les séries ont des budgets délirants et que l'attente d'une nouvelle saison génère plus d'attentes que n'importe quel jeu ou film. On va donc parler de série et que de mieux pour commencer qu'une série dont j'avais déjà parlé sous un autre format (superbement d'après les critiques) et donc je suis particulièrement fan. On va donc parler de Kaamelott. 


Alors, Kaamelott est une série de télé diffusé de 2005 à 2009 d'un format variable de 3min30 à 52 minutes (on y reviendra). Elle a été créer par Alexandre Astier, un acteur, compositeur, réalisateur, monteur, scénariste, humoriste et écrivain (putain, ca fait beaucoup) lyonnais. à la base plus orienté vers le théâtre, Astier réalisera un court-métrage appelé "Dies iræ" basé sur les légendes arthuriennes qu'il proposera ensuite à plusieurs festivals. Fort du succès de celui-ci, Astier commencera le pilote de la série en 6 épisodes. La société de production CALT remarque alors Astier et lui propose une idée : Adapter le concept en format pour la chaîne M6. En effet, celle-ci vient de voir Caméra Café se terminer et cherche un nouveau programme. Astier, content de cette opportunité, crée donc Kaamelott donc le premier épisode sera diffusé le 5.

Kaamelott raconte, comme le court-métrage dont il est inspiré, les légendes arthuriennes mais d'une manière bien particulière. En effet, ici, point de moments épiquse, de longues quêtes glorieuses ou de chevaliers beaux et gracieux.... Juste un roi un brin déprimé et découragé et la bande de tanches qui l'accompagne dans sa quête. Kaamelott s'intéresse en effet souvent à des moments plus simples : les repas, les nuits au château, les réunions stratégiques ou encore les moments à la taverne... et nous offre le spectacle pitoyable de la cour du royaume de Logres. En effet, ici, les chevaliers de la table rondes sont présentés comme une bande d'incapables, de débiles, de peureux ou de gens peu sérieux ne prenant pas une seconde la quête du Saint Graal au sérieux. On retrouve donc un Arthur souvent en colère, déprimé ou épuisé par les événements qui peine à faire comprendre aux gens la portée de la destinée qui a les guidé, un Léodagan sanguinaire, autoritaire et violent (sa solution pour tout problèmes étant de "tout faire cramer"), un Lancelot dévoué mais rebelle, un Perceval complètement con et un Karadok aussi con que son ami, un Bohort peureux, un maître d'arme un peu zélé, une Guenièvre "con comme une chaise" et ect, j'en passe et des meilleurs, Kaamelott étant rempli de personnages tous plus particuliers les uns que les autres.

C'est véritablement autour de ça que va constituer Kaamelott : Les personnages ont tous une personnalité bien définie et truffés de ressort comiques qu'ils vont laisser jaillir au cours de la série et dont on ne se lasse pas de les voir défiler d'épisodes en episodes. Toutefois, l'humour tape dans le mille à chaque fois grâce à l'écriture d'Astier. En effet, le scénariste Lyonnais a trouvé une formule bien à lui pour rendre original la série. La première bonne idée est de laisser un langage courant de notre époque dans les paroles, on retrouve un langage qu'on connaît bien allié à pas mal d'argot qui "sonne jeune" avec des injures, des expressions bien d'aujourd'hui comme "virez moi ce con" "ca fait une heure que je crapahute avec ma bougie" ou encore "qu'est qui foutent ses deux connards". Marrez-vous, c'est tellement hors contexte et tellement recherché dans les expressions qu'on ne peut que trouver ça drôle. L'autre bonne idée, c'est d'exploiter à fond malgré tout le décalage de l'époque du Ve siècle et de la nôtre. Les questions donc de la polygomie , de la peine de mort ou encore de l'esclavage ou de la torture sont des thèmes mis en avant par la série en les montrant comme des choses normales de l'époque (et en montrant avec ironie la réaction des gens quand on parle de les adoucir voir de les abolir). Finalement aussi, on peut applaudir la gestion des personnages, chacun ayant ses moments, sa présence et son soucis d'écriture. Et franchement, quand on se rappelle à chaque fois que Astier s'est fait taper un travail pareil pour une série de 3 minutes et demi, on peut qu'applaudir la performance. Oui, car en plus, la musique est d'Astier lui-même et le mec a carrément passer des heures dans des musées et écoles d'histoire anglaise pour être le plus proche de la réalité de la cour du roi de bretagne.


Ce qui a amener d'ailleurs la popularité de la série et surtout sa transformation. En effet, Alors que la série entamait sa 3eme saison (ou tome), Astier introduit un fil rouge dans les épisodes qui permet de les lier entre eux. Alors, certes, les épisodes continuent de défiler et on peut parfois les mater dans n'importe quel ordre mais une trame narrative commence à se mettre en place et cela continue dans la 4eme saison et devient le mot d'ordre dans le livre V. En effet, dans ce fameux livre V, le format est bouleversé, passant d'épisode de 3 minutes à des épisodes de 7 min en télévisée et 52 min en director's cut et une histoire plus complexe et même plus sombre laissant de côté l'humour se met en place jusqu'à un final plutôt déroutant. La série entame ensuite une 6eme et dernière saison avec un changement complet montrant un univers plus riche, une écriture encore sublimé et des moments plus conséquent pour la série (On remarque ça à l'image mais également aux décors et aux costumes plus travaillés). La série s'achève d'ailleurs sur la promesse de longs métrages.....que Astier ne nous à toujours pas livrer, bien qu'il affirme travailler dessus.

Mais finalement, est-ce que Kaamelott est une série à voir ? Oui, totalement ! La série est à voir pour l'humour assez particulière, absurde et surtout basé sur "l'absurde quotidien", inspiré des monty python en autres, et finalement plus complexe qu'on pourrait le croire en ne tombant pas dans la facilité et se permettant parfois des notes d'humour plus complexes (le fameux épisode sur l'interlude païen par exemple). Il s'agit donc d'une série très intelligemment écrite sous son air faussement (et voulue) débile. Tout ça en plus en l'adaptant à un format aussi court. Et je vous raconte même pas le potentiel de la série à remplir votre cahier à phrase cultes (Si vous êtes fan de la série, le faites que je vous dis les trois mots "c'est pas faux" doit surement vous faire sourire).

En quelques mots finaux, Kaamelott est à la fois un OVNI, une série qui fait rire, une série qui captive et une série qu'on se plait à revoir et à citer. Et ça, c'est juste excellent. Regardez Kaamelott (si ce n'est pas déjà fait), vous ne serez pas déçu. Moi en tout cas, je vous dis à bientôt.

Aller pour finir, une petite citation de la série qui me fait toujours rire : "Ah le printemps! La nature se réveille, les oiseaux reviennent, on crame des mecs"


mercredi 12 mars 2014

[Livre/Lecture] Coup de Pub : Achetez Blind Spot ! Mon subconscient vous dit de l'acheter !

Bonjour à tous, après le dernier article qui a remporté un franc succés, (j'en ferai peut être bien d'autres des conneries comme ça), on va revenir à un sujet un peu plus sérieux avec un article plus petit que d'habitude. Et pour une fois, on va parler littérature. Et oui, car en plus d'être fan de mangas, d'animés, de jeux vidéo, de cinéma (autant de domaines dans lequel j'excelle, mouhaha), Je suis aussi un gros lecteur de roman. Et du coup, j'ai décidé de faire un petit coup de pub pour un projet que je suivais de loin depuis un bout de temps. Je voulais vous parler d'une série de livre appelé Blind Spot.


Pour vous parler de tout ça, Blind Spot est le projet lancé par Guillaume Lebigot alias Axel Terizaki, auteur du blog meido rando, un blog basé sur les mangas, les animés, les jeux et les jolis artwork d'heroïnes en costumes de maid. Il est également le créateur de la brigade SOS francophone, un portail francophone sur Haruhi Suzumiya (dont je vous parlerai un jour). Auteur de fanfictions, Axel a décidé finalement de sortir sous forme de light novel une de ses histoires. (si vous ne savez pas ce qu'un light novel, c'est l'équivalent d'un roman court en plusieurs volumes au japon avec des dessins pour illustrer certaines scènes). C'est donc le 1er mars de cette année (environ) que le premier tome de Blind spot (sur 3 volume prévu) est donc disponible à tous après un long travail (le projet a débuté en 2006 sur le net avant que l'idée d'un livre physique arrive en 2012).

Blind spot raconte l'histoire d'Ayako Suzumiya, une jeune lycéenne malvoyante de naissance dont on suit le quotidien. Malgré ses difficultés, Ayako veut vivre normalement et accomplir son rêve de devenir doubleuse. Bien que de nombreuses difficultés (en plus de sa vue) vont se dresser devant elle.

Pour avoir lu le premier tome entièrement (dévoré serait plus juste), je peux vous donner un rapide avis :

L'histoire est déjà intéressante vu que l'on suit un personnage dont le quotidien est déjà une épreuve en soi. A cause de son handicap, plusieurs gestes du quotidien sont difficiles pour elle.Sans spoiler, on peut difficilement ne pas se sentir proche d'Ayako quand certaines situations, qui pourrait se régler simplement en levant les yeux, lui posent pas mal de problèmes. Mais également par le refus d'être surprotégé ou vue différemment (le refus d'avoir une canne ou encore les jalousies dû à certains traitements de faveurs), le personnage est intéressant rapidement et on s'y attache très vite. L'intrigue du premier livre en lui-même est une excellente introduction, se lit rapidement et facilement grâce à l'écriture simple mais agréable de l'auteur et me fait, personnellement, attendre la suite avec impatience. Un excellent travail en somme.

Autant dire que je fais donc cet article pour vous pousser à vous intéresser à Blind spot. Parce que c'est un travail qui a été fait avec passion, parce que, en tant de personne qui espère un jour avoir lui-aussi le courage d'écrire ses histoire, ca fait plaisir de voir le projet d'un passionné aboutir, parce que c'est un bon livre tout simplement.

Si vous êtes intéressé, le livre est disponible sur amazon en format relié (pour ceux qui aiment le papier comme moi) ou en format digital pour lisseuse à un prix très bas (3 € à peine alors que certains livres en digital sont à peine moins cher que leur format papier) pour les technophiles en tout genre.  (Bon, j'avoue, moi on me l'a offert pour mon anniversaire.....et marrez-vous, ça a été mon meilleur cadeau)

Sur ce, je vous dis à bientôt, lisez bien, si vous avez aimé l'article, partagez le, histoire que plus de gens lisent le livre. Moi, je vous dis à bientôt et je vais ranger mon exemplaire à coté de l'unique volet des light novel Haruhi Suzumiya publié en france.

jeudi 6 mars 2014

[Personnel] Je dois vous avouer quelque chose d'important....



Bonjour les gens, je suis désolé mais aujourd'hui, pas d'humour ni rien, faut que je vous avoue quelque chose, quelque chose qui me ronge depuis longtemps, un truc que j'avais jamais osé dire..... et comme ce blog compte beaucoup pour moi, je pense que le mien est de l'écrire ici....

vous voyez, je me souviens de quand j'étais petit garçon..... J'avais un peu de mal avec les autres enfants mais heureusement, j'avais trouvé un terrain pour les rencontrer : Les jeux vidéo. J'ai donc fait la connaissance de Gregory. On a passé donc notre temps à jouer à plein de jeux, je me rappelle....on jouait beaucoup à Dragonball L'appel du destin.......On jouait à plein de trucs, à shinobi, à Landstalker, à Street of rage.... à plein de jeux. Ensuite, j'ai raconté un copain à lui, il s'appelle Jonathan, il nous avait fait essayé Secret of mana sur Super nintendo parce que nous, on en avait pas..... Je me souviens de ces bons moments chaleureux ou on était entre garçons et je me sentais bien comme jamais je ne l'avais été.....

Ensuite, j'ai grandi, j'ai été proche de la fin de la primaire..... J'avais toujours du mal avec les autres mais heureusement, la Playstation était là. J'ai rencontré Romain et avec lui, j'ai joué à plein de jeux aussi : Final Fantasy, Resident evil, Guilty gear, Metal gear solid et même à Gran turismo. Ca a été la période la plus géniale de ma vie grâce à tous ses doux moments que j'ai passé en compagnie de Romain....... Ca m'a déchiré le coeur quand j'ai dû quitter l'école. 

Puis, lors de mes années de collége, j'ai découvert le jeu PC...... c'était cool parce qu'il avait plein de garçons... J'ai joué à plein de jeux : Counter Strike, Quake 3, Unreal tournament, Diablo...... C'était cool car j'avais plein de potes garçons mais malgré tout, je n'arrivais pas à oublier les moments que j'avais passé avec Romain. 

Mais alors que je finissais les études et j'étais un peu triste, je l'ai rencontré, encore grâce au jeu vidéo, j'ai recontré Damien et la PS2. Ensemble, on a fait Wild Arms 4, Yakuza, Persona 3 ou encore Dynasty Warrior 5........ Notre amitié a longuement évolué et on a même continué nos rendez-vous avec la PS3 et Dragonball Raging blast ou encore Tales of vesperia sur Xbox ........

Aujourd'hui, je suis malheureusement un peu seul. J'ai repensé à tous ça, tout ses moments que j'ai passé innocemment avec ses garçons et nos longues sessions de jeux vidéo...... et je me suis rendu compte de quelque chose, quelque chose que je redoutais.....Mais quelque chose que je me doutais faire partie de moi..... 

Aujourd'hui, je n'en peux plus.......... j'en ai assez de me mentir à moi-même.......aujourd'hui, faut que je le crie quelque part............. J'ai donc décider de le faire ici.......... Voilà donc.... faut que je vous l'avoue, j'ai.... toujours préféré.........Les jeux japonais ! Je suis un fan de jeux vidéo japonais ! 


mardi 4 mars 2014

[Mangas] Guide mangas #1 : L'héroïc fantasy.

Bonjour à tous. Aujourd'hui, je fais encore une fois appelé à mes pouvoirs de grand chef et j'invoque le lardin N°1 pour faire un article ! Oui, aujourd'hui, je donne encore une fois la parole à mes collaborateurs pour qu'ils me fassent des articles (promis, quand il commenceront à faire régulièrement, je ferai plus une intro à la con comme ça ....et comme c'est pas prêt d'arriver, vous allez encore en bouffer). Bref, aujourd'hui, c'est donc Yamato qui va nous présenter une sorte de petit guide manga. Divisé en plusieurs articles, chaque petit guide aura un thème bien à lui en vous présentant 5 mangas qui constituent (pour nous du moins) des références dans leur genre. Aujourd'hui, L'héroic fantasy. 



Définition de l'héroic fantasy :  Genre littéraire anglo-américain qui mêle, dans une atmosphère d'épopée, les mythes, les légendes et les thèmes de récit fantastique et de la science-fiction.
Dans le manga, il s'agira donc d'un manga à ambiance principalement médiéval européen mais avec des touches de technologie plus avancée et quelques éléments mangas (Gags, nourritures, expressions...) 

Voilà pour la petite définition, histoire que vous sachiez de quoi on parle, place maintenant à nos 5 mangas : 


Bastard de Kentaro Miura

Difficile de parler de manga d'héroic fantasy sans parler de son représentant le plus connu et le plus unanimement apprécié. 

En (déjà) presque 14 ans d'existence, Berserk à tout connu du manga à sucés, une série animé (25 épisodes), 3 films d'animations, 2 jeux vidéos, des produits dérivés et plusieurs récompenses prestigieuses (prix Tezuka en 2002 et meilleur Seinen à la Japan Expo 2007).

Et pourtant ce manga utilise tous les poncifs du genre. En effet, Guts, est le type même du héros de Fantasy : c'est un homme, souvent seul, sans beaucoup de moralités, extrêmement fort et résistant physiquement qui va de combat en combat et sa motivation finale est on ne peut plus égoïste (la vengeance contre un homme). Mais il serais malaisé de ma part de ne retenir que cela de l’œuvre, car l'auteur à su complexifier son histoire au fur et à mesure de son avancement, apportant des personnages secondaire, donnant de l'épaisseur aux motivations et aux troubles qui habitent le protagoniste principal, etc...

L'univers également se fait veut plutôt travailler, oscillant dans une univers fictif qui mêle la guerre de Cent Ans, le Haut-Moyen Age, la renaissance pour ce qui est des armes, des costumes, des habitations, de l'économie et des intrigues politiques. Il place également des pans important du fantastique mais sans en faire un élément prépondérant, du moins au départ. La magie et les êtres surnaturelles aurons en effet une place de plus en plus importante au fur et à mesure de l'intrigue. 

Enfin on soulignera la qualité assez incroyable du trait de Miura, qui magnifie comme il faut chaque scène, que soit les combats ou les moments de calme. Notons d'ailleurs que l’œuvre est assez explicite en ce qui concerne la violence (beaucoup) et le sexe (un peu), mais il serais dommage de ne réduire Berserk à « un étalage d'effets sanguinolents » au vu de nombreux thèmes abordés (le fanatisme religieux, la folie, la soif de pouvoir, la révolte contre l'ordre établi, etc...).  


Shingeki No Kyojin de Hajime Isayama

Bienvenue au nouveau chouchou et phénomène du manga japonais, celui qui fait péter les records de vente (2° meilleur ventes 2013 au Japon), qui enfile les récompenses comme moi les perles, sans parler de la palette de produits dérivés et adaptations dans les divers médias (animé, jeux-vidéos, etc...). 

Le synopsis se veut très classique, Eren et Mikasa (sa sœur adoptive) vivent bon an mal an leur quotidien d'enfant dans une cité fortifiée. Jusqu'au jour où un monstre gigantesque, un Titan donc, apparaît et fracasse une partie des défenses. La ville est alors submergée de Titans qui vont répandre malheur et désolation et accessoirement tuer et manger la mère de nos héros. Ces derniers n'aurons plus dés lors que l'envie de se venger et de zigouiller au passage tous les Titans présent sur Terre. 

Si on constate que l'objectif de base ne s'éloigne guère de celui présent en nombre dans la littérature Fantasy (la vengeance donc), on appréciera par contre l'originalité de l'univers. Ce dernier prend place dans une uchronie où suite à l'apparition des Titans, l'espèce humaine a pratiquement disparue et a du se réfugier derrière de hauts murs pour éviter l'extermination. Les Titans en question, bien que de taille et d'aspect variable présente plusieurs similitudes inquiétantes : ils sont grands (minimum 4 m), forts, pratiquement immortels (nuque comme seul point faible) et dévore les humains uniquement par plaisir et non par besoin. Certains personnages sortent aussi du carcan traditionnel, en autre Mikasa qui est une femme forte mentalement et physiquement (faut aimer les nanas avec du muscle). 

Autre particularité de ce monde, il mélange la Révolution Industriel pour les armes et les équipements de la Brigade, et le moyen-age pour les habitations et les vêtements des civils. Il est difficile d'ignorer l'influence de l’Allemagne dans le manga, que se soit les noms de nombreux personnages ou le fait que la ville allemande de Nordingen est beaucoup inspirée l'auteur. 

Le manga est par contre (de mon point de vue) assez moyen graphiquement, surtout au niveau des visages et il n'est pas toujours facile de distinguer certains personnages tant ceux-ci sont très proches.


Ubel blatt de Etorōji Shiono

Plongeons à présent dans un monde à peine plus agréable avec cette avatar de la Dark Fantasy. 

Le moteur est une nouvelle fois la vengeance, mais cette dernière ne va pas s'exercer sur un individu ou une créature quelconque, mais carrément sur un empire entier. En effet, la trahison dont sera victime le héros par un groupe de ses anciens alliés va être le point de départ de ce nouvel essor pour l'empire en place. 
Et cela sera un point important de la quête de Koinzell, ce dernier se demandant à plusieurs reprise si son égoïsme vaut la peine de précipité le monde dans le chaos. 

Le monde dépeint dans ce manga se veut plutôt pessimiste, le seul lieu propice aux humais et aux autres races (Szaaland) est fréquemment le lieu de lutte intestine, tout en étant assiégé par des forces maléfiques (Wischtech).
L'univers quand à lui mélange le médiéval (château, armure, arme, habitat et outil du quotidein), la fantasy pure avec un bestiaire important qui comprend des éléments assez classique et d'autres plus atypiques et la magie est omniprésente et permet même une technologie poussée (canon orbital, forteresse et châteaux volants, etc...). Sinon, on appréciera des précisions sur le background à chaque fin de tome à la faveur de trois ou quatre pages. 

Par contre, Dark Fantasy oblige, le manga est assez violent (démembrement, décapitation, etc...), en atteste « la mort » du héros (je n'en dit pas plus). Il comprend aussi pas mal de scènes explicites au niveau sexuel. Ce qui contraste d'ailleurs pas mal avec un dessin de qualité, mais qui est plus proche de Naruto que de Berserk. 

Sinon à l'instar de l'Attaque des Titans on notera quelques pointes de « germanité », que se soit le titre (« Mauvaise Lame » en français), le nom de plusieurs personnages dont le héros lui même ou encore le régime politique de l'empire qui se veut une copie conforme du Saint Empire Romain Germanique. 


Claymore de Norihiro Yagi

Deuxième manga de Norihiro Yagi, Claymore apporte lui aussi son lot de classicisme et d'originalité.

Ainsi, on a encore une fois une leitmotiv fondé sur la vengeance de l’héroïne. Oui j'ai bien parlé d’héroïne, car qu'on se dise, les femmes tiennent le haut du pavé dans ce manga. 
Et l'explication réside dans le synopsis. Claire, est membre d'une organisation dont le but est d'éradiquer les démons qui infestent les villes et villages du pays. Ces derniers ont tendance à prendre apparence humaine (et accessoirement à décimer les populations), seules les Claymore sont capables de les distinguer par l'odorat. Elles se distinguent d'ailleurs par le fait que se sont toutes des hybrides démons-humains, seule possibilité pour acquérir et utiliser leurs capacités. 

La série prend place dans un univers vraiment très médiéval, beaucoup de villages, peu d'emprise de l'homme sur la nature (les forets sont assez importante), une ou deux villes assez importantes et de surcroît lieu religieux, etc... A vrai dire, seule l’uniforme de l'organisation et ses membres se distinguent de ce décorum. 

L’élément fantastique principal, et unique, réside dans la personne des démons qui servent à la fois d'ennemie et d'armes utiles pour l'humanité. On appréciera d'ailleurs le design des plus puissants, les exaltés, qui permet à l'auteur de se lâcher pas mal niveau design. Par ailleurs, on constatera une construction du début du manga assez proche de Berserk, à savoir un flashback après les deux premiers tomes pour expliquer la raison du combat de Claire (et croyez moi ses raisons tiennent la route).

En ce qui concerne, le dessin, il est assez particulier en ce sens qu'il faut aimer les personnages très minces et aux visages tout en longueur (y compris chez les hommes) ce qui fait qu'on a assez peu de différence anatomique entre les personnages. Coté décor, j'espère que vous apprécierez les déserts et autres ruines, car la plupart des combats se passent en ces lieux (ce qui donne un petit coté Power Ranger par moment). Sinon, bien qu'étant un shonen, le manga est assez gore et violent, les Claymore ayant la capacité de se régénérer, les démembrements sont fréquents.


Bastard !! de Kazushi Hagiwara

Finissons en beauté avec le plus ancien de tous, car depuis presque 30 ans Bastard balance des sorts et de l'humour graveleux comme moi des vannes toutes pourries. 

Il y a 400 ans le monde moderne à était ravagé, et la civilisation est retombée à un niveau technologique proche du moyen-age. Cela n’empêche nullement la guerre d’être présente en continue, et dans le royaume de Meta-Licana, Tya, la fille du grand mago du coin va devoir réveillé 
Dark Schneider pour péter la gueule au méchant.

Malgré son ambiance de conflit permanent et son coté post-apo, Bastard est un manga au ton plutôt léger et comique, et qui étale d'ailleurs fréquemment des scènes assez explicites niveau cul. Le principal ressort de drôlerie tient à la personnalité de D.S., qui se veut à la fois très puissant et pourtant particulièrement con et obsédé, une sorte de Nicky Larson de la Fantasy en somme.

Bien sur, la BD ne manquera pas de moments de bravoure et de combats bien sanglant et de bon aloi. Contrairement aux mangas cités dans l'article, la magie tient une place centrale, étant donné que les héros et les méchants sont souvent des magiciens on s'en douterais un peu. 
On appréciera d'ailleurs le nom des formules, souvent emprunté à des groupes à de métal, un petit délire mélomane cher également à Araki (l'auteur de JoJo's Bizarre Adventures).

Pour finir sur l'aspect dessin, on a affaire à un manga très vieux qui a opéré un spectaculaire amélioration au fur et à mesure du temps. Effectivement, si les premiers tomes sont très ancrés dans la graphie des années 80/90, le trait est devenu sacrément abouti et Bastard figure sans probable au top des plus beaux mangas. 

J'espère que cette première incursion dans l'univers merveilleux de la BD nipponne vous aura plu, en sachant qu'il y en aura d'autres bien évidemment. 

Sur ce, je vous souhaite bon vent, bonne lecture et à bientôt ! 


dimanche 2 mars 2014

[Dossier] GAME IS SERIOUS BUSINESS ! .........et vous ?

Bonjour à tous. Bon, je vous avoue que je suis un peu frustré, j'avais laissé un article sur le coin mais impossible de mettre la main dessus. Ce qui m'embête un peu car je me souviens avoir marqué deux trucs assez marrants et je suis déçu de ne pas vous en faire profiter mais bon, tant pis, on reprends donc à zéro. Je me souviens parfaitement par contre pourquoi j'avais delete l'article, je pensais ne pas l'ouvrir parce que je me disais que c'était finalement un peu inutile...mais bon hein? on le sait tous, un blog et des articles, c'est un peu inutile au final ? donc je vais finalement pas me priver pour me vider la tête. Aujourd'hui, c'est une sorte de réflexion sur le sérieux à propos du média jeux vidéos. En gros, est ce que pour moi, le jeu c'est une affaire sérieuse ou pas ?


Quand je parle de sérieux, (oui je sais, moquez vous de mon anglais) je parle du sérieux qu'on a du média vidéoludique. Je m'explique : Depuis un moment, j'ai du mal à croire que le jeu vidéo va aller quelque part, pour la simple et bonne raison que peu de gens prennent ce média au sérieux. Comme si le jeu vidéo était un média un peu bâtard situé entre le jeu de société et le cinéma (de divertissement principalement) et que du coup, il ne mérite pas d'être vu comme quelque chose digne d'intérêt . ce qui m'agace pas mal car j'aimerais que quand on dit qu'on dit qu'on a comme centre d'intérêt le jeu video, on ne porte pas le même regard sur la personne que celui qu'on donne à un attardé mental. J'en veux pour preuve un truc : Dans mes études de cours du soir, j'ai tenté (car les sujets était souvent très libre) de parler de jeux vidéos de façon intelligente (En parlant des serious games, des effets bénéfiques du jeu vidéo dans le développement, de leur business, ect). Je me suis pris à chaque fois une porte.......Bizarrement par contre, quand vous commencez à parler négativement du jeu vidéo, on vous accueille mieux ...pour vous donnez une idée, quand j'ai sorti "je vais quand même pas parler de la dépendance au jeux vidéo ?", on m'a répondu "voilà une bien meilleure idée". Je sais pas vous, mais moi j'ai trouvé ça terrifiant....

Alors certes, je veux bien croire qu'arriver à effriter le mur de préjugés d'une bande de vieux schnocks, c'était presque aussi facile que faire passer un citron dans un tuyau d'arrosage mais bon, un tel rejet de gens que je pensais être un minimum ouvert d'esprits (vu qu'un reportage sur le japon les a conduit à s'essayer de lire quelques mangas....bien ciblées malgré tout), ça m'a fait reflexionner (si le mot existait...)sur la manière dont les jeux vidéo était perçu par l'homme moyen de base et m'a fait comprendrequ'on en prenait que ce qu'on en voulait sans chercher à pousser la réflexion plus loin. Et que du coup, les clichés sur la violence, la dépendance et surtout l'immaturité était perçu par presque tout le monde. Vous pensez bien que déjà un préjugé c'est pas drôle mais quand il est fondé sur pas grand chose, ça fait encore plus mal aux couilles des oreilles.

Aujourd'hui, le problème est plus flagrant vu que les jeux les plus populaires sont malheureusement les jeux qui servent le moins la réputation du jeu vidéo. Je pense à COD évidemment mais aussi à GTA donc je ne remercie pas vraiment l'idée marketing de base (Pour ceux qui ne savent pas, Rockstar au début de son succés a parlé de son jeu à des politiciens anti-violence jeu vidéo pour se faire de la pub....méthode payante cela dit puisque la série est devenue celle qu'on connait), ce qui fait qu'aujourd'hui, l'association jeux vidéo- violence gratuite est trop souvent mise ensemble. (tout comme l'association animés japonais/Pédobear........). Pour le reste, on se base souvent sur la minorité basse visible pour sortir plusieurs arguments négatif (Y suffit qu'un mec soit no-life sur un mmorpg pour qu'on sorte que les 9.999.999 autres le soient aussi par exemple).


Heureusement, d'ailleurs, que certaines icônes du jeu vidéo sont encore là. Oui, je pense à Nintendo... Si je suis de ceux qui râlent contre le manque de prises de risques dans les jeux de la firme japonaise, on ne peut nier que la fraîcheur et l'image de marque que la marque renvoie est largement appréciable. Il faut l'avouer, montrer que le dernier mario est un jeu non violent, amusant et fait pour tous (en plus d'être très ludique). Et mine de rien, ça fait pas de mal, bien au contraire. (Attention hein? Je ne glorifie pas nintendo et je descends pas les autres, j'évoque juste un de leurs bons côtés, faisons la part des choses). Mais apparemment, cela ne suffit pas à donner une image respectable et sérieux du jeu vidéo. à se demander ce qu'il faudrait faire pour que les préjugés changent enfin....

Je vous sortirai bien une montagne de chiffres à base "le jeu vidéo fait plus recette que le cinéma bla bla bla", déjà parce que c'est sans doute faux ou au moins pas tout à fait juste et ensuite parce que le faites que le média se vend ne veut pas dire qu'il est plus légitime. Mais je dirais que culturellement, le jeu vidéo n'est pas un média plus mauvais qu'un autre. Je pense au cinéma ou à la bande dessiné (de toutes nationalités) mais à l'art en général. Vous ne direz sans doute que l'art ou le cinéma se plante moins souvent que le jeu vidéo mais hey les gars, y a des artistes de merde (Non je ne pense pas à ce type), y a des films de merde, y a des livres de merde, ect, et oui, y a des jeux de merde et y a des bons jeux....Y a des jeux qui ont un certain message, une certaine réflexion et une certaine patte artistique qui vaut la peine d'être prise au sérieux..... si évidemment, on prends la peine de chercher.

Oui, car si le média vidéoludique veut devenir un jour sérieux, il faut déjà que les gens qui le consomment le soit aussi..... Alors, oui, je vais être encore un sale réducteur mais il a un truc qui me fait halluciner. Aujourd'hui, les gens disent sans arrêt que le jeu vidéo en général est immature. Je pose donc cette question : Comment voulez-vous que le média soit mature si son public se complaît à ne pas l'air un minimum ? Je demande pas à ce qu'on soit 100% sérieux tout le temps (je sais à quel point c'est chiant, je passe pas mal de temps avec un mec qui vous décortique chaque blague avec un "techniquement, ce n'est pas possible...") mais le gros manque de sérieux quand on essaie de faire avancer les choses me consterne. Surtout quand c'est pour me sortir des blagues pas drôles sur le jeu vidéo ou de chanter des chansons qui ressemble à l'étrange mariage entre "j'ai la quequette qui colle" et le main thème de guile (croyez moi....ça existe bel et bien). Et je vous parlerai même pas des batailles de quéquettes entre fans de consoles qui ressemble à une cour de récréation (ou à une réunion du parlement). J'estime que si on veut que le jeu vidéo devienne plus mature, il faudrait déjà que l'image que les joueurs renvoient aux autres soit plus "glamour" que celles qu'on a l'habitude de voir sur divers sites ou forums.


Alors on peut me demander "mais est-ce que tu essaie d'adopter toi-même un comportement sérieux ?". Je répondrai : J'essaie le plus possible d'être sérieux sur le jeu vidéo, j'ai jamais aimé le troll spécialement sauf dans certains cas (j'ai un plaisir infini je vous l'avoue à énerver un de mes potes vu son manque d'objectivité face à une certaine plate-forme....je vous laisse deviner laquelle), mais j'essaie surtout d'être le plus mesuré dans mes propos, de pas partir du principe que le jeu vidéo n'est pas un média reconnu et méritant, de juger le jeu vidéo comme je jugerai un livre ou un film, de juger le média comme le résultat d'un rêve, d'un travail, d'un temps accordé et sacrifié. ce qu'il a fait mérite d'être traité avec un minimum de respect pour quelque chose dont le créateur a mis un minimum de coeur. Et cela pour pratiquement tout les jeux (car je vois déjà venir les gens qui vont me ressortir le bon vieux cliché du AAA sans AUCUN vision artistique derrière). C'est presque d'ailleurs la vocation de mon blog : Plus que de faire découvrir d'obscure jeux ou de parler de mes trucs préférés, c'est un peu le travail que j'aimerais lire un peu plus souvent sur le jeu, voir un peu plus de passion de la part des joueurs et même de gens plus hauts placés.

Après, cela reste plus un constat que je fais. Est-ce que je m'attends à ce que quelque chose change après mon élucubration ? Grand dieu non, je n'ai pas cette prétention. J'avais juste envie de faire partager mon profond agacement à voir l'un de mes médias préférés pas toujours représenté comme j'aimerais parfois et surtout poser clairement ma position par rapport à tout ça. Pour moi le jeu, c'est Serious business avant tout.

Sur ce, j'ai beaucoup parlé, divagué, perdu de temps déjà et je pense que vous aussi, ça a dû vous paraître long. J'espère au moins que vous trouverez cet article moins merdique que moi. Sur ce, à bientôt à tous.