samedi 31 août 2013

Mélancolic gamer : Une certaine fatigue me gagne.



Une fois n'est pas coutume, je vais me laisser aller et faire un petit article personnel sur mes pensées générales de ces temps-ci. Je dois avouer, ça va moyen, j'ai à peu de choses prés 5 articles qui traînent sur mon dossier brouillon et j'ai grand peine à les faire sortir de ma tête. Ecrire un article, c'est long.... en tout cas, quand il est bien écrit (et y paraît qu'a cet exercice, je suis pas maladroit....ha bon ? c'est cool tant mieux), et ça demande d'utiliser de mon temps. Temps que des fois, j'aimerais passer à jouer ou à mater des trucs que j'ai en retard. Le retard de toute façon, il est partout : j'ai pas maté la saison 3 de walking dead, j'ai pas fini Luigi mansion 2 et j'ai une pile de hentaï light novel de Sword art online qui m'attends.

Mais j'avoue que j'ai un peu la flemme de faire tout ça et y a plein de raisons à cela :

- L'éternel guerre Sony-Microsoft-Nintendo : J'avoue que ce débat qui revient sans arrêt pour savoir qui est plus fort entre le buffle, le taureau ou le rhinocéros, c'est lourd..... Dans la future génération, j'envisage d'acheter la PS4 sans doute, La Wii U ne m'intéresse pas pour l'instant car elle n'a pas de jeux qui m'intéresse et la One n'a pas les exclus qui m'intéresse et leur tentative de brider le marché du jeu m'a dégouté de cette console. Voilà, c'est simple clair et net, je n'ai jamais eu envie de discuter de ça plus en détail, je m'en tape de la puissance, des possibilités multimédia, qu'il ait kinect ou pas sur la console.... Je vais pas là ou il a le nom d'une marque, je vais là où je vois un bon jeu. Le souci, c'est que le débat est sans arrêt alimenté et j'ignore si les gens sont comme moi mais à attendre sans arrêt le même débat, j'ai l'impression de subir un jour sans fin mais sans l'humour.

- Les joueurs difficiles : Encore tantôt alors que je discutais avec quelqu'un sur un réseau et que je prépare tranquillement ma PS2 pour jouer à SH2, je vois un truc apparaître sur le dit réseau (on voit que je parle de facebook ou pas ?), j'ai alors la surprise de voir un mec assez connu dans le jeu vidéo (je dis pas qui, à vous de trouver) qui partage un article de gamerama (si vous connaissez pas ce site...continuez) pour critiquer bioshock infinite. Bon, déjà parler d'un jeu que j'ai "bien aimer" (Pour donner mon avis, le jeu n'est pas une bouze mais pas le chef d'oeuvre que j'attendais non plus), ca part mal mais quand en prime, on utilise un site qui est connu pour casser les jeux uniquement dans le but de se faire connaître (et ainsi savoir difficilement si c'est leur véritable avis ou juste un déversement de semence sur le clavier), ca part encore plus mal. Je vous raconte pas la suite, je ne dirais que trois mots : Dialogue de sourds.

Pour être plus clair, j'ai vraiment du mal avec certains joueurs et j'avoue ne pas très bien comprendre la façon de jouer et de penser de certains, j'en ai d'ailleurs un bel exemple au quotidien (si vous le cherchez, il a un avatar ridicule sur ce blog), Je sais que les goûts et les couleurs, ca varie d'un individu à un autre mais à ce point là.... j'aurai plus vite fait de calculer la position de trois nouvelles planètes dans l'univers que de comprendre tout ce bazar. Ca me fatigue et j'en ai un peu marre de voir critique sur critique dés que je vais sur un réseau ou sur un site même.

- L'énervement dû à l'attente : Actuellement, j'essaye de mettre de côté pour obtenir enfin un PC décent. Je vous raconterai bien les dérivés que j'ai avec la poubelle que j'utilise en ce moment (je l'ai baptisé Faucon Millenium, car "il est bon pour la casse" sauf qu'il fait pas de vitesse lumière...), mais en gros, je souhaite pas à mon pire ennemi (même pas à mon ex-copine, c'est vous dire). Le résultat : Je suis partagé entre l'énervement de devoir contrôler mes dépenses (je ne dirais pas ce que je fais dans la vie, c'est pas vos oignons), le faites de devoir attendre le mois prochain (voir novembre) et le faites qu'une personne m'emmerde déjà avec ses "le pc c'est trop bien !". Inutile de dire que mon aversion pour le pc, c'est pas prêt de se calmer. 

- Je tiens aussi à remercier le climat belge qui, histoire de compléter le tableau, varie entre la pluie glaciale et les hautes chaleur de fin d'été. Merci mon c**

Mon envie pour l'instant ? jouez un peu (des visual novel notamment, faut juste lire, ça détends)et limite me déconnecter du coté social du jeu vidéo pour oublier toutes ses ondes négatives qui me saoulent totalement.... J'ignore quand je vais reprendre sérieusement l'écriture, ca peut être le lendemain comme dans une semaine, j'ai besoin notamment de me rappeler pourquoi j'aime le jeu vidéo par exemple.

Bref, après cette article entre 3615 ma vie et les malheurs de sophie, gamers à mi-temps (je me demande vraiment pourquoi je l'écris d'ailleurs), je vous dis à la prochaine en espérant que ma plume vous racontera plus de trucs intéressants. (Ha et je corrige pas les fautes parce que j'ai pas envie, voilà.)


vendredi 23 août 2013

[Parlons jeux vidéo#4] La curiosité, c'est pas compliqué, m**** !

J'avoue être assez énervé, pour vous expliquer, ça fait une journée entière que je suis devant mon traitement de texte et que j'essaie d'exprimer clairement le ressenti et l'énervement global que je ressent. à la base parti pour parler de ce que je conçois comme la meilleure façon de jouer, je constate que le texte n'est pas bon, que je me perds et que finalement, l'article n'a pas été tapé, il a été chier sur le clavier. Mais je l'avoue, c'est en partie car je me rends compte que c'est à cause d'un sujet qui m'énerve globalement et que malheureusement, ça touche beaucoup de monde et encore plus dans mon média préféré, c'est tout simplement le manque global de curiosité et d'envie de découvrir chez les joueurs.


J'ai sans doute déjà abordé le sujet dans un autre article et peut être que cet article sera une redite de ce que j'ai pu dire dans un autre article mais j'ai envie de me pencher sur un effet plus pervers que j'ai pu remarquer.

Tout le monde possède ses propres marques préfères, moi par exemple je préfère Pepsi à Coca-cola (Alors que, techniquement, ca te tue les cellules du foie de la même façon), c'est dans la nature humaine d'être attaché à une marque (Bizarrement, les employés japonais sont très "humain" dans leur travail si on suis ce raisonnement), et sincèrement, je ne pense que ce soit forcément une mauvaise chose. C'est toujours amusant (bien qu'un peu flippant parfois) de voir comment une personne peut être heureuse en choppant un goodie ou un produit de sa marque favorite. J'ai envie de dire : Et pourquoi pas ? Là ou j'ai du mal par contre, c'est quand le fanboyisme (car on parle bien de fanboyisme) tue la curiosité.



Je prends un exemple (TOTALEMENT AU HAZARD), c'est un mec qui aime nintendo. Il a le droit hein? Nintendo font de très bonne chose et globalement, j'aime bien l'image "relativement" sympa (je dis relativement car je sais qu'au pôle nord, il a que des manchots et des ours polaires) et le faite d'aimer leur produit n'est pas un crime. Là ou par contre, j'ai un souci, c'est quand le mec qui aime nintendo ne s'intéresse à rien d'autres et me sort : "sony c'est de la merde, microsoft c'est des fainéants et c'est nintendo qui a tout inventé ! (ha oui et le pc c'est trop bien!)".  Là, on est plus dans le fanboy juste mignon, on arrive dans le fanboy débile et réducteur, qui commence gratuitement à dénigrer la concurrence. Que ce soit à tort ou à raison, personnellement, je trouve ce genre d'attitude débile. Quel interêt d'aller casser les couilles à la concurrence. Personnellement, je suis pas trop fan des licences microsoft et je trouve que la xbox one est l'une des pires consoles qui a été créer ces dernières années... et pourtant, vais-je le crier sur tout les toits ? Non, si quelqu'un trouve son bonheur de joueur dans ce que produit microsoft libre à lui. Là ou je trouve ça dommage, c'est de se limiter à un seul critère pour ses jeux.

Nous somme en 2013. Plus ou moins, tout les genres sont représentés et bien représentés, (même le vieux jeu de rôle en 2D va avoir un titre de choix en la personne de Wasteland 2 bientôt, c'est vous dire comme quoi le choix de titres est varié sur les différents supports). Et aujourd'hui, toutes les machines vont avoir leurs petites exclus qui font faire la différences et qui vont valoir qu'on achète la machine. Est-ce que ça vaut la peine d'acheter une console alors qu'on a déjà un pc ? Clairement, pour moi, oui. Le pc aura des exclus que les consoles n'auront pas et les consoles auront des exclus que le pc n'aura pas. Mais pour le savoir, il a un truc magique que beaucoup de joueurs n'ont pas et ce truc c'est la curiosité....!


Je vais d'ailleurs arrêter de faire traîner en longtemps les choses et être direct : C'est si difficile de s'intéresser un peu à certains jeux ? C'est si difficile que quand un joueur vous parle d'un jeu intéressant de s'intéresser un peu à ce jeu ? Aujourd'hui, quand je parle à des jeux d'un jeu, la moitié du temps on me dit "c'est pas sur une machine que je possède, ca m'intéresse pas". Je dois sans doute être un cas particulier car ne pas possédé la machine ne m'a jamais dérangé et m'a toujours donné envie malgré tout de m'intéresser un peu au jeu. Je le dis : Quand un jeu est intéressé, ca vaut le coup de s'y pencher malgré tout. Aujourd'hui, y a moyen de s'acheter ou de pouvoir jouer aux jeux sans pour autant débourser énormément d'argent : Y a le multi plates-forme, l'émulation, l'emprunt ou encore jouer chez un pote. Sans compter que au pire, ca n'empêcher de se dire : Oui, un jour, ce sera vendu si peu chère que je pourrai y jouer. Bref, s'intéresser un peu à de nouveaux horizons, y a tellement de bons jeux qui nous attends....

Mais bon, plusieurs joueurs souffrent d'une grosse paresses vidéoludiques et ne font même pas l'effort de s'y intéresser. Pire certains ne respectent même pas les jeux. Par exemple, si le jeu a le malheur d'être en anglais ou de ne pas sortir en europe, on va taxer direct le jeu de jeux de merde. Quand c'est certains cas extrêmes, je veux bien (je pense au cas des ace attorney en europe), mais quand c'est une petite entreprise qui n'a pas les moyen de traduire ses jeux par exemple (je pense à atlus ou encore à gust qui a fait l'effort de traduire le premier atelier pour finalement voir des ventes décevantes), je trouve ça idiot de les taxer de jeux de merde. Mais je m'égare.

Je suis assez peiné qu'aujourd'hui, il a tant de genre de gameplay, de genre de jeux, de petites histoires intéressantes et d'autres choses encore à découvrir et que tant de joueurs fassent preuve de paresses et ne veulent plus ressentir cette joie quand on découvre un jeu qu'on ne connaît ou qui est un peu inconnu et que celui nous procurent un plaisir immense. Enfin bref...

J'avoue que c'est assez mal foutu ce que j'ai pu écrire. mais en gros, si vous ne devez retenir qu'une chose dans cet article de merde, voici mon conseil : Ne vous limitez pas à une console, un éditeur, un genre de jeux ou encore une marque. Le monde vidéoludique comme celui de la littérature ou du cinéma est ultra vaste, une vie entière ne suffira probablement pas à jouer à tout les titres passionnants qui existent mais c'est d'autant plus dommage de ne pas faire preuve d'ouverture d'esprit et d'arrêter d'être paresseux dans sa façon de jouer. Fouillez sur les sites, parlez à d'autres joueurs, n'hésitez pas à regarder ce qu'on vous conseiller, vous verrez, la richesse de ce que vous en tirez vous fera vous dire que ça valait la peine de faire des efforts.

dimanche 11 août 2013

Visual Novel/Eroge : Qui êtes-vous ? (2/2) Les genres, le visual en dehors du japon et mon avis.


Avant de commencer, je tiens à vous préciser plusieurs choses : Ce que vous allez lire parle d'un sujet qui n'est que peu aborder dans le monde du jeu vidéo en général et encore moins dans le domaine du jeu vidéo français. J'ai eu donc un peu du mal à obtenir les informations pour parler du sujet que je vais vous présenter aujourd'hui. Ne vous étonnez donc pas si j'ai pu oublier des choses ou que j'ai fait des erreurs (et si j'en ai fait, merci de me le signer GENTILLEMENT et je corrigerai mon erreur). Je tiens également à signaler que si vous rencontrez par hasard des erreurs de mise en page, je m'excuse à l'avance mais j'ai beaucoup édité et refaire la mise en page mille fois sur l'éditeur du blog, ça s'affiche pas correctement et donc je ne peux rien faire (Oui, je sais, je ne suis pas maître de mon propre blog, ha haha c'est très drôle...). Et je termine en disant que si jamais il a des fautes d'orthographe, vous m'excuserez aussi si vu la longueur du texte, des fautes m'ont échappés (je précise que le texte est passé entre plusieurs mains pour être le plus correctement finaliser). Bref, après ce long édito que j'ai copier coller parce que je suis fainéant, voici donc la deuxième partie de cette article.  

3. Mais y a t'il différentes sortes de visual novel/Eroges et en quoi sont t'ils différents ? 

Et bien oui, car donnée importante sur les visuals novels, c'est que ce genre de jeux est assez variés, si le terme visual novel est commun à toutes les formes de roman interactif, ils existent sur plusieurs appellations et formes que je vais tenter d'expliqué : 

- Le visual novel "classique" : En faites, le terme visual novel est très global, à partir du moment où l'on parle d'aventure textuel, on parle de visual novel, peut importe globalement le contenu. Même si en règle général, histoire d'arriver à séparer le genre, on attribue plus souvent les visual novel avec les histoires sans sexe avec lesquelles on interagi pas (même si dans ces cas là, on utilise plutôt le terme "Kinetic novel"). Mais retenez ca : globalement tout les types d'aventure textures que je vais vous présenter sont avant tout des visual novels.


- Le Eroge : Là, c'est le genre qu'on retrouvera le plus. Le eroge est un jeu dans lequel le but avoué est de suivre une histoire mais cette fois avec la possibilité de l'influencer. Le schéma sera souvent le même : On incarne un personnage, on va rencontrer divers personnages, on aura à plusieurs reprises des choses à faire (à nombres variables) et selon les choix, on se retrouvera à suivre l'histoire de tels personnages . La plupart du temps, les personnages seront des filles mais pas toujours (On en reparlera quelques lignes en dessous). Le principe sera de correctement répondre aux questions selon le personnage que l'on veut suivre (ou de faire les bonnes choses) pour déclencher les événements (appelé Flags en général) pour obtenir la meilleur fin possible. Evidemment, le but pour beaucoup, en cherchant à obtenir la meilleure fin est évidemment la récompense "suprême" : Les fameux scènes Hentaï. Car oui, les eroges sont souvent des jeux qui contiennent des scènes explicites de sexe avec les heroïnes. Chaque conquête potentielle en possède plusieurs et le but final pour obtenir 100% du jeu est de faire chaque route pour compléter les albums (scènes, décors, vidéos, etc.). Détail important : Comme expliquer dans l'historique, l'augmentation de budget et surtout l'intérêt grandissant du public pour les eroges ont conduit à l'écriture de scénario de plus en plus complexe, Il n'est donc pas rare de trouver des Eroges avec des histoires super complexes mais toutefois avec du sexe dedans, qui fonctionne en tant que carotte pour le public japonais. (Après, il a évidemment les gros pervers qui s'en foutent de l'histoire et le genre suivant est pour eux).Note également : il n'est pas rare de voir également les eroges ressortir dans des versions épurées sur consoles (à cause de la politique de sony qui refuse ce genre de scènes sur ses consoles).Note aussi : il n'est pas rare que pas mal de mangas ou d'animés obtiennent leur propre visual novel/eroge (plus souvent visual novel).


- Le Nukige : Là par contre, c'est le vrai visual novel 100% sur le sexe. En général, l'histoire est très mise en retrait pour offrir une flopée de scènes de cul en série. En gros, si j'étais méchant (et ça tombe bien je le suis) Le nukige est au visual novel ce que le magasin porno est à la littérature.

- Le gyaruge : C'est un peu l'inverse (comme dit plus haut) l'inverse du Nukige. C'est un type centré sur l'histoire et contrairement aux eroges, il ne contient pas de sexe (voir certains sont même dénués de fan-service comme clannad). On les appelle aussi des Nakuges pour le faites que ce sont des jeux très centrés sur l'émotion et le tire-larmes.  
- Le utsuge: Il s'agit d'un type de visual novel qui possède une histoire plutôt sombre et sérieux. Même si le contenu peut faire pleurer, il ne faut pas confondre Gyaruge et Utsuge dans le sens ou l'un peut proposer par exemple une histoire d'amour sentimental tragique et l'autre par exemple une ambiance sombre, violente et tragique. A noter que le utsuge peut ou non posséder un contenu sexuel. 


- L'otome game : Le visual novel n'est pas un genre sexiste. Bien au contraire, il existe en effet ce qu'on pourrait appeler le eroge version pour les filles. On les appelle les otome games ou en gros, au lieu de filles à draguer, ce sont des garçons qui sont à draguer (même si en général, ce sont plutôt les mecs qui vont vers les filles). Evidemment, il en existe avec scènes de sexe, d'autres sans, d'autres encore sont réservés à un public bien précis (les fameux Boys Love game avec du yaoi) et même parfois des genres plus particulier (oui.... il existe des jeux pour transsexuel aussi....)

- Le Dating Sim : Je termine sur un genre que vous avez lu beaucoup dans l'historique et pourtant, il est encore un peu à part : Le Dating Sim, aussi appelé Galge (Girl game ou encore Bishojo game) est un genre de Eroge d'un genre légèrement particulier dans le sens ou contrairement aux eroge ou on l'interaction avec le jeu sera limité par des dialogues et le scénario mit en avant, le Dating sim propose encore autre chose. Le jeu était clairement un jeu de drague dans lequel il faudra monter ses stats pour arriver à l'idéal masculin qui plaira à notre future conquête. Il faudra donc gérer des stats comme l'intelligence, le physique ou encore la façon de s'exprimer.  Il faudra ensuite trouver du travail pour offrir des cadeaux et pouvoir sortir avec sa promise (Soit dit en passant, quand on lit ca, on peut quand même sentir un soupçon de cliché comme quoi les filles sont superficielles et vénales...et certains diront que c'est réaliste mais bon ^^'). Le plus connu de ces jeux s'appelle tokimeki memorial et rigolez si vous voulez, mais il s'agit d'un des plus gros succès de konami avec plus d'un million d'exemplaires vendus au japon.


Rajoutons également à cela que le visual novel (et plus souvent l'eroge) peuvent prendre des formes les plus incroyables : Saviez-vous par exemple qu’ils existent des jeux de baston eroges ? Des shmup eroges ? Des puzzles games eroges ? Ou encore des survival horror eroges (si si, je vous jure). En effet, pour casser un peu le rythme des eroges avec textes traditionnels, beaucoup ont intégrés des gameplay différents et ca passe par tous les genres. Downhill night par exemple propose en marge de la traditionnelle partie eroge des phases où l'on doit incarner le copilote d'une fille. Le genre se veut le plus varié possible et même certains jeux n'hésite pas à prendre des mécanismes ou des concepts d’eroge (le jeu thousand arms par exemple permet de forger des armes de plus en plus à mesurer qu'on cumule les conquêtes amoureuses). Inutile de dire qu'il a fort à faire et à tester dans cet océan de titres plus différents les uns que les autres. 

4) Mais c'est pas un peu trop........pour le japon ?

Et oui, car au final, le visual novel et encore plus le eroge, c'est un genre plus apprécie au japon. Alors, peut être que les japonais, ca ne les dérange pas de se taper 30h de lecture devant leur pc mais apparemment, en Europe et aux états unis, ca passe pas (je connais beaucoup de gens qui ont essayé et qui ont trouvé ca chiant comme la pluie). Petit truc d'ailleurs : Si vous trouvez ca chiant de base, relatiez un peu : Le jeu a été, de base, pensé pour un public japonais, qui n'ont pas forcément les mêmes goûts que nous. Je dis ca principalement à cause de la tendance des joueurs (et des gens en général d'ailleurs) à décréter qu'un tel type de jeux est de "la merde" parce qu'il n'y comprennent rien ou qu'il l'apprécient pas. De la bêtise pure pour moi. 

C'est pour ca que l’eroge n'a jamais été publié en Europe et aux états unis de façon "visible". Par "visible, j'entends par là qu'évidemment, ça s'est fait à moitié sous le manteau, les jeux n'ont jamais eu de promos de dingue et si les sites ne sont jamais cachés, il fallait vraiment savoir que ca existait. Mais la localisation d'eroge est plus vieille qu'on pourrait le penser. C’est en effet en 2001 que G-Collections a été crée et que c'est en 2002 qu'elle a publié en anglais ses premiers jeux : DOR, Kana Little Sister et Chain ~ The Lost Footprints. L'histoire commença et ce cas en fut pas isolé puisque les titres sortaient et sortent toujours de facon régulière (de 2 à 9 par année). Plus tard, en plus des nombreuses fantrad fait par des fans sur des jeux comme Fate/Stay night par exemple, un autre éditeur d'eroge sortira en 2008 en la personne de MangaGamer et il est européen (Hollandais plus précisément....c'est pour se faire pardonner de Davilex je pense). Calmez-vous toutefois, les jeux n'existent qu'en anglais et n'existent pas en d'autres langues.

Enfin oui et non, car aussi des fantrad en français de visual novel, ca existe. C'est le cas par exemple de la kawa soft team qui nous à offert quelques visual novel en francais. Et vu la qualité de leur travail, on ne peut que les remercier (Imaginez : Traduire 8 à 30h de texte en amateur sans être payé et faire du bon travail ! moi je dis respect). D'autre teams sont également à disposition et autant vous dire qu'autant en anglais qu'en francais, vous avez du travail pour lire tout ce que vous propose internet en matière de visual novel traduits.

Aujourd'hui, officiellement, quelques titres qui sont considéré officiellement comme des visual novels sont sortis en europe et ont obtenu une certaine renommé comme la série des ace attorney ou encore le diabolique Virtue's Last reward. La machine semble légèrement entrain de se lancer puisque NIS semble vouloir publier quelques uns de ces titres comme Steins gate ou encore Dangan Rompa sur Vita. Reste à voir comment le marché va se porter chez nous et si il trouvera son public. 

5) Mais toi, tu as déjà joué à ce genre de jeux ?

Et bien oui (sinon je n’aurai pas fait un article dessus), j'ai du faire au bas mot une vingtaine de visual novel et eroge confondu et un seul dating sim (le fameux love plus). Le premier testé à été Shuffle! Donc j'avais déjà vu l'animé et donc j'étais curieux de voir si l'histoire changeait d'un format à l'autre. Le premier gros choc a été évident le chara design (on passe d'un super chara design soigné dans le visual novel à un dessin grossier et franchement pas soigné dans l'animé) mais évident, le traitement fait à chaque personnage. Ca se voit moins dans Shuffle! Mais dans beaucoup d'adaptation, il est difficile de caser 30h de lecture intensive en un animé de 13 à 26 épisodes de 20 minutes (on atteint à peine 4h20 ou 8h40, ce qui consiste à peine la moitié parfois de la durée totale du visual novel). Après avoir terminé toute les routes (même celles que j'aimais pas, c'est dire à quel point j'ai apprécie ce jeu...), j'ai donc décidé de me lancer dans d'autres titres que j'ai apprécié (pour l'instant, j'ai la chance de ne pas être tombé sur un titre qui m'a fait vomir). 




Tout ça pour dire que contrairement à ce que pourrait croire certains (oui, je parle de toi devant ton pc là. Oui toi le roux là, entrain de ricaner bêtement !), Je n'ai jamais joué aux visual novel/eroges pour leur contenu sexuel , je dois même dire que je m'en foutais totalement, sil en a, je zappe à toute vitesse, c'est assez ennuyeux et plutôt pas attirant (je regarde du vrai porno moi monsieur avec une femme, un homme et une chévre)  mais tout simplement parce que (comme dit plus haut), leur évolution et l'intérêt que les éditeurs et développeurs leurs ont donné à permis l'écriture de scénario qui rivalisent avec l'écriture de certains scénarios de RPG. Après, entendons nous bien : Il a certain eroges que je joue clairement pour me détendre. Pour donner un exemple, Snow Sakura est un jeu que j'ai fait plusieurs fois car son contenu permet de se détendre vu qu'il n'y pas de scénario très complexe mais qu'il est bourré d'humour (certes d'humour facile et qui ne fera pas rire tout le monde mais d'humour quand même) et qu'on refait du coup certains scènes uniquement pour le sourire qu'elles procurent. 

Et comme je vous le dis, le eroge est un genre suffisamment variés et riche pour que tout le monde puisse trouver son compte (du pervers lubrique comme Yamato :D au joueur fan de bonne histoire comme moi). Au final, le genre visual novel est pour moi un genre que finalement, je commence au fil du temps à de plus en plus apprécier et ce n'est pas pour rien que je songe à clairement mettre un ou deux visual novels dans ma liste de jeux préférés. 

6. En conclusion. 


Voilà un peu tout ce que je peux vous dire sur le genre visual novel. J'espère que cela vous aura éclairé et peut être rendu curieux. Je ne peux que vous conseillez d'en tester un, et celui que vous voulez car il en existe plus qu'on pourrait le penser (j'ai été moi-même grandement surpris du nombre d'eroge/visual novel qu'on peut trouver et surtout la grande variété des genres disponibles) et également de ne pas céder aux préjugés qu'on peut avoir sur le genre. J'espère encore une fois que ca vous a plu (y a intérêt, vous n'imaginez pas la masse d'heures que je viens de passer à la réaction de cette article) et je vous dis à bientôt. 

Et pour conclure l'article, une image perturbante.....

mardi 6 août 2013

Visual Novel/Eroge : Qui êtes-vous ? (1/2) : Présentation et historique.


 

Avant de commencer, je tiens à vous préciser plusieurs choses : Ce que vous allez lire parle d'un sujet qui n'est que peu aborder dans le monde du jeu vidéo en général et encore moins dans le domaine du jeu vidéo français. J'ai eu donc un peu du mal à obtenir les informations pour parler du sujet que je vais vous présenter aujourd'hui. Ne vous étonnez donc pas si j'ai pu oublier des choses ou que j'ai fait des erreurs (et si j'en ai fait, merci de me le signer GENTILLEMENT et je corrigerai mon erreur). Je tiens également à signaler que si vous rencontrez par hasard des erreurs de mise en page, je m'excuse à l'avance mais j'ai beaucoup édité et refaire la mise en page mille fois sur l'éditeur du blog, ça s'affiche pas correctement et donc je ne peux rien faire (Oui, je sais, je ne suis pas maître de mon propre blog, ha haha c'est très drôle...). Et je termine en disant que si jamais il a des fautes d'orthographe, vous m'excuserez aussi si vu la longueur du texte, des fautes m'ont échappés (je précise que le texte est passé entre plusieurs mains pour être le plus correctement finaliser). Bref, après ce long édito (la longueur risque d'être le thème secondaire de cet article), on va se plonger dans un univers que beaucoup d'entre vous ne connaissent sûrement pas et que nous allons découvrir ensemble : Le monde du visual novel/Eroge. 

1. Mais qu'est ce que c'est et à quoi ca ressemble un visual novel/Eroge?

Mais à quoi ressemble ce genre de jeux que les otakus japonais aiment tant et auquel ils jouent toute la journée pour certains ? Et bien voilà, pour vous aider a visualisé dans votre esprit : 

Un visual novel est une sorte de roman interactif dans lequel une barre de dialogue passe un texte, parfois de la narration (environ 50%) et des dialogues (l'autre 50%). Le principe est comme dans un roman de lire l'histoire, page par page et parfois.... de rien faire d'autres. Oui, comme ça, le concept est de lire. L'intérêt de la chose ? Pourquoi est ce qu'on préférait lire un Visual novel plutôt qu'un livre normal ? Et bien, c est simple, c est une question de réussir à s'immerger plus facilement dans l'histoire et dans l'univers que le créateur a prévu : De la musique pour l'ambiance, des décors pour se représenter, les personnages qu'on voit devant nous et qui ont leurs propres voix ainsi que tout un tas de détails qui vont permettre au lecteur de se retrouver plus rapidement dans l'histoire. 

Il est donc un bon compromis pour les gens qui n'aiment pas forcément lire, le Visual novel aide le lecteur à faire d'efforts d'imagination (ou à lui mâcher le travail au choix). Mais il a également un coté un peu "livre dont vous êtes le héros"... explication : vous incarnez le héros et donc vous subissez l'histoire de son point de vue et ce sera à vous (pas toujours mais souvent) de prendre les décisions du personnage pour influencer l'histoire. Ce sentiment est d'ailleurs renforcé par le faites que plusieurs visuals novels permettaient (ca se fait de moins en moins) de remplacer le nom du héros par le leur. En gros, le Visual novel se veut comme une sorte d'évolution du livre destiné à permettre aux allergiques du papier de se mettre à lire ou à se plonger dans des histoires de façon plus immersive....

2) Mais comment ces jeux ont t'ils vu le jour ?

Tout commence en 1981, à l'époque, au Japon, l'informatique se développe et commence à se standardiser. 4 constructeurs se disputent à l'époque les parts de marché : 
  1. NEC et sa famille des PC-88
  2. Sharp et son X-1
  3. Fujitsu avec son FM-7
  4. Le MSX (créer par Microsoft et par divers fabricants d'électroniques)
L'avancée est suffisante à l'époque pour permettre aux ordinateurs une résolution de 640x400 en 8 couleurs (n'oubliez pas qu'on est en 1981). Ce n'est pas encore suffisant pour produire des images réalistes mais à l'époque, et c'est cela qui va faire la différence, c'est suffisant pour s'adapter au style que l'on retrouve dans les animés. (Pour la petite info amusante, pendant ce temps aux États-Unis, l'Atari 2600, qui n'était soumis à aucun contrôle de contenu, possédait plusieurs jeux pornos d'un goût plutôt douteux et qui laissait peu de place à l'imagination).

C'est finalement en 1982 que sort ce qu'on pourrait appeler "le premier jeu japonais érotique", à savoir Night life qui est développé par Microcomputer System (que vous connaissez plus sous le nom qu'il prendra plus tard à savoir Koei !). Le jeu est plus un logiciel utilitaire qu'un vrai jeu (il est sensé notamment aidé à une meilleure vie sexuel.....) mais son succès lance alors la mode des eroges, en plus de Koei, Enix (Oui, oui le Enix qui créera plus tard Dragon quest) ou encore Falcom commencera à créer leur propre jeu de ce genre. Le genre continuera à évoluer au fil des années avec des concepts de plus en plus poussé (les premiers jeux étaient fort limités et beaucoup les considèrent comme de vulgaires jeux pornos sans intérêt). Tenshitachi no gogo sorti en 85 sera l'un des premiers jeux à faire intervenir un vrai scénario dans ce genre de jeux et proposera une vraie aventure au joueur. Plus tard, le genre continuera son bout de chemin avec la série Range développé par Alice soft. Ce jeu instaure notamment le mariage entre le RPG et le eroge.


Mais dans les années 90, le genre commence à dû mal à se renouveler. D'autant qu'a l'époque, les otakus sont très mal vu à cause de l'affaire Tsutomu Miyazaki (un tueur en série pédophile, cannibale et otaku..... on le sait tous que le rêve de tout les otakus est de dévorer une petite fille). Toutefois, le genre réussit une nouvelle fois à se faire connaître grâce à princess maker, jeu sorti en 1991 fait par le studio Gainax (Oui, oui le studio qui fera plus tard Evangelion). Même si le jeu n'est pas à proprement parler un jeu érotique, il marque la génération par son système de jeu. 

Il propose en effet de prendre sous son aile une jeune fille orpheline et de faire son apprentissage (n'y voyez rien de pervers svp....comment ca trop tard !?) intellectuel et physique (j'ai dit rien de pervers!). Le jeu lance la mode de créer un planning d'activité pour le personnage et le faites de booster les capacités de son personnage (plus tard, ce système sera utilisé pour l'avatar du joueur plutôt que pour le personnage du jeu). Princess maker sera également le jeu qui améliorera l'idée tout simple des fins multiples et alternatives. Ses idées révolutionnaire pour l'époque seront réutilisés et améliorer pour un autre pionnier du genre : Dôkyûsai


Ce jeu offrira en effet encore plus de liberté au joueur puisqu’il offrira un subtil mélange entre choix scénaristique et la gestion des states. Considéré comme le premier jeu érotique moderne, il pose les bases de ce que, aujourd’hui, la plupart des eroges utilisent comme gimmick.  Les choix pour les évents, le faite d’obtenir une mauvaise fin si on a pas fait les bons choix, le faites de devoir recommencer pour débloquer tout les secrets que les développeurs ont cachés dans le jeu… autant de trouvailles et de règles que les jeux actuels utilisent encore comme des règles à respecter. Dôkyûsai deviendra rapidement un classique et aura droit à son lot de suites et de remakes par la suite qui lui octroieront le status de jeu culte parmi les joueurs de Visual novel/eroges. 


Le succès de Dôkyûsai marquera finalement dans la deuxième moitié des années 1990 une explosion pour le budget des Visual novels. C’est ainsi que le genre connaît son évolution finale. L’arrivé des Windows 95-98 ou encore de la PlayStation et de la Saturn (Ironiquement, c’est en partie grâce aux succès grandissant des eroges que la Saturn assura sa survie au japon) permet aux Visual novel de devenir plus grand, plus long et visuellement plus beau. Ca se confirmera avec le succès des jeux de Leaf : Shizuku, kizuato et surtout To heart. Ce dernier aura un succès assez important grâce à ces personnages haut en couleur et son graphisme tape-à-l’œil de l’époque. Mais la mentalité des jeux évolue aussi. En effet, rapidement, les joueurs commencent à laisser tomber les scènes érotiques. 

Bien que toujours présentes, ces derniers ne constituent plus vraiment le moteur du jeu. C’est à l’époque qu’en plus de Leaf, un autre éditeur contribuera à créer ce que les joueurs appelleront les gyaruge (Girl Game) et Même parfois de Nakige (qui vient de Naku qui signifie Pleurer) pour leur histoire qui se penchera plus sur l’émotion et le faites de raconter une vraie histoire que d’être un simple jeu de fesses. Le genre continuera au fil des années de s’étendre avec ces gyaruge à l’histoire profonde et souvent dénué de sexe (Le studio Key par exemple sort fréquemment des jeux sans aucun scènes de sexe et leurs jeux sont aussi connus aux jeux que ceux des éditeurs « classiques »), des dating sim qui consistent à jouer le jeu de la séduction ou encore de trouver les titres les plus bizarres ou les plus parodiques (le nombre de jeux ou Tifa de FF7 fait des choses qu’elle ne fait absolument pas dans le jeu d’origine est assez effrayant). Encore aujourd’hui au japon (et même en dehors), les Visual novels et les eroges se sont développés et sont devenu un genre bien implantés dans la culture japonais, n’en déplaise à certains. 

jeudi 1 août 2013

Square enix : L'avenir sera ou ne sera pas...?

Bonjour à tous, alors que je profite de cet été merdique (je déteste l'été), j'ai décidé de vous parler d'un sujet  un peu sérieux pour changer (et tant qu'a faire, parler jeux vidéo, mine de rien, ca fait un moment), et alors que j'ai cédé à la pratique du DLC pour une fois (je me sens sale.....), j'ai décidé, suite à l'ENORME toucher rectal que je viens de subir, de vous parler d'un studio que j'aime/aimais bien et de son avenir : On va donc parler de nos amis de chez Square et de leur avenir.


Square enix, c'est presque comme les feux de l'amour, ça dure depuis plus de 20 ans et c'est beaucoup "je t'aime moi non plus". à l'origine, square c'est un studio japonais qui a bien failli disparaître dans les année 80 avant de créer le jeu qui représentera le RPG japonais : Final fantasy. Au court des années, la société continuera son ascension, produisant des suites à FF, d'autres sagas plaisantes (comme la série des manas), s'importera dans les différents pays (notamment chez nous avec FF7, ce qui rendra le jeu culte pour beaucoup) et finalement.......... tombera en faillite en 2003. En effet, dans son envie de continuer son ascension, Square lancera le projet "les créatures de l'esprit" qui devait un gros film en image de synthèse montrant une grosse claque visuel. Le projet sera mirobolant : Presque 4 ans de mise en chantier et un budget de 137 millions (le budget n'a pas arrêter d'augmenter d'années en d'années) et clairement, si le projet se plantait, Square allait finir sur la paille......et malheureusement, c'est ce qui s'est passé puisque les recettes du film n'atteindront que 85 millions (soit à peine plus que la moitié....et encore 85 millions, ça c'est pour le total aujourd'hui, à l'époque, la sortie en salle n'était qu'a 37 millions je crois). Bref, Squaresoft est sur la touche et est racheté par son rival de toujours : Enix. Enix, ce sont ni plus ni moins que les créateurs de la saga Dragon quest (ainsi que star ocean et Valkyrie profile). Finalement, Squaresoft devient officiellement Square Enix.... Et c'est là que les ennuis commencent.

Toute prouesse technique qu'il soit, Final fantasy les créatures de l'esprit est le premier gros échec de Square

Après la fusion, Square enix montre alors un visage qu'il s'est efforcé de cacher mais qui éclate au grand jour : Celui d'une société avide de fric. En effet, Square ayant besoin de remplir les caisses décide alors de changer plusieurs choses. C'est comme cela que les final fantasy se voient obtenir des suites à tout les épisodes qui vont arriver (du 10 jusqu'au 13) et que les plus juteuses vont carrément devenir des sagas (FF7 notamment). C'est également là que les retards commencent à se montrer, 4 ans par exemple seront nécessaires pour que FF12 voit le jour. La qualité des jeux sera également remise en question par les joueurs (FFX-2 sera critiqué pour son scénario et son ambiance, FF12 sera critiqué pour son manque de profondeur scénaristique, ect) et l'image de la société commencera globalement à baisser. Et cela ne s'arrangera pas avec l'arrivée de la saga FF13, la fameuse Fabula nova crystallis.

On arrive en juin 2006, l'E3 montre lentement le bout de son nez et les rumeurs vont bon train. On annonce clairement l'arrivée des consoles de Sony et Nintendo (plus exactement, on attends de voir réellement à quoi elle allait ressembler puisque les deux consoles étaient annoncé depuis l'E3 2005). Alors que tout le monde attends, Square enix surprends tout le monde en montrant (alors qu'il avait dit quelques jours plus tôt que ce serait pas le cas) le futur de la saga FF. La surprise est de taille puisque ce n'est pas un mais trois jeux annoncés dont deux sur PS3 : Final fantasy XIII, Final fantasy Versus XIII et Final fantasy Agito XIII (on parle également plus tard d'un Haeresis XIII mais la nature du projet n'a jamais été dévoilé...on peut penser qu'il a tout simplement été déposé mais annulé en secret). Si le public est en joie, toutefois la réalité est moins bonne car voilà un peu comment on peut illustrer la situation :

- Ouh c'est génial, trois FF13 !
- ca tue hein?
- Mais vous aurez le temps de développer trois gros jeux en même temps ?
- ..........O_O MERDE !!!!

C'est un peu le problème, les trois FF sont à peine des ébauches. C'est même pire : le moteur pour le premier volet (à savoir FF13) est toujours en cours de développement. On découvrira d'ailleurs plus tard que le projet était hyper chaotique (le jeu à la base était prévu pour PS3, que les développeurs ont bossé deux ans dessus avant de stopper pour faire la démo technique de FF7 sur PlayStation 3 et que finalement, le jeu a été reporté pour aller sur PS3). Le développement du moteur prendra 3 ans de développement (presque 4 ans vu que le jeu n'est sorti qu'en fin 2009) et sera sujet à divers protestation comme la démo jouable qui fera craindre le pire ainsi que la décision de porter le jeu sur Xbox 360 (cassant ainsi l'exclusivité sony). Pour finalement arriver en 2009 au japon et en 2010 chez nous. Et pour quel résultat ...?

A peine quelques jours après sa sortie, des rumeurs sur FF13, on parle d'un jeu très linéaire, rempli de couloirs et la rupture de tout ce qui fait un rpg : Pas de village, pas de pnjs, pas de quêtes secondaires ni de carte du monde et aucun liberté. Le jeu devient rapidement une crainte et plusieurs joueurs le disent : Le nouveau final fantasy est une honte absolue, un très mauvais jeu et le jeu qui annonce clairement la mort de la série. Mars 2010 arrive et les joueurs ne peuvent que constaté que les rumeurs sont vrais. Final fantasy 13 devient rapidement le pire jeu de l'année, le pire jeu de la next-gen, une honte absolue que les fans de la série décrient. Si en général la saga a toujours été critiqué et que chaque FF a eu ses admirateurs et ses détracteurs, ici la majorité se liguent contre le jeu. Mais ce jeu est t'il si mauvais que ca ?



Mon avis sur la question : Oui, FF13 est, pour moi, un mauvais jeu. Pourtant, il aurait fallu pas forcément beaucoup de choses pour aider ce jeu. Et le premier truc, tout simplement mettre ce qui fait un RPG (village, pnj, quêtes, ect). Ensuite, mettre un foutu Scénario sur ce jeu. Car j'ai beau essayé, le scénario est globalement mauvais, surtout sur sa deuxième partie ou il part sur des grosses incohérences et un énorme mindfuck sur la fin. Du reste, le jeu n'a pas un mauvais système de combat, les musiques sont loin d'être dégeu et (et c'est bien le seul point sur lequel on ne peut pas protester) il s'agit du plus beau jeu qu'on ait vu à l'époque. Mais le scénario et touts les éléments traditionnel supprimés du rpg en font un mauvais jeu.

Malgré tout, le jeu se vend bien (5,55 millions d'exemplaires) et Square considère le jeu comme un succès. Mais le problème, c'est que la confiance du public en la saga s'est grandement cassé la gueule. Et la sortie et l'échec total de FF14 (qui, comme FF11, est devenu un MMORPG) ne va pas aider. Un autre problème se pose : Où sont Agito et versus13 ? Les deux jeux sont en effet sans nouvelles depuis leur annonce à l'exception de quelques vidéos (qui ne sont que des cinématiques). C'est suite à une forte demande qu'on peut enfin apercevoir Agito en gameplay et une de versus (qui, finalement, ne sera qu'un prototype annulé). Agito changera de nom pour devenir Type-0  et sortira fin 2011 au japon (et uniquement au japon....), un FF13-2 sera annoncé et marchera beaucoup moins bien que FF13, montrant clairement que le public n'a plus confiance en la licence et Versus XIII deviendra une arlésienne au point que des rumeurs d'annulation du jeu sont lancés plusieurs fois.


Et pendant ce temps, Noctis s'emmerde.

Bref, tout cet historique pour dire que globalement, Square enix va moyennement bien :

- Si financièrement on peut me contredire sur la santé du développeur japonais, sa réputation, elle, est clairement trainée dans la boue. Quand on voit clairement que FFXII-2 a été clairement mal accueilli par le public (alors qu'il est globalement meilleur que son prédécesseur), on sent clairement que les joueurs ont de moins en moins confiance en la licence Final fantasy.

- Le choix de racheter Eidos n'a plu a tout le monde et globalement j'ai plus entendu d'avis négatif sur les nombreux suites/reboots de licences (Hitman, Deus ex ou encore Tomb raider) que l'inverse. Et oui, je sais que c'est pas Square enix qui les fait mais en général, on attribue les mauvais points à Square quand on aime pas le jeu, ce qui entache la réputation de l'éditeur malgré tout .

- La réputation de square enix de chercher à tout prix à faire de beaux jeux plutôt que de bons jeux.

- Rajoutons aussi le désintérêt du public pour le J-rpg, considérant que c'est un genre qui n'évolue pas et qui a perdu ses lettres de noblesses sur cette génération (ce n'est pas mon avis mais ça c'est un autre débat)

Voilà, un peu l'état des lieux. Tout ça pour en arriver finalement à la question que je me suis posé en début d'article : Est ce que Square enix a une chance de remonter la pente et de redevenir un acteur de confiance pour le jeu vidéo ?. Et bien, je suis partagé à ce niveau-là et j'ai donc décidé de vous donner les arguments positifs et négatifs à ce propos à la question : Est ce que Square peut remonter la pente ?

Non  

 
- Square enix, depuis plus de 10 ans, fait des jeux clairement moyen et lors de la génération suivante a réussi à faire pire que celle d'avant car on est passé de jeux discutable sur certains points (FF12 et son manque de scénario) à la génération actuel qui loupe le coche à presque tout les niveaux. Ca fait craindre le pire pour la suite.

- Quand on voit que les créatifs de Square quittent le navire les uns après les autres, on se demande ce qui va rester pour nous faire des bons jeux. (Remarque, ca peut aussi signifer l'arrivée de nouveaux créatifs qui vont peut être améliorer la formule....ou l'agraver..... Et pendant ce temps, Nomura est toujours dans le coin)

- Square a cédé aussi à la folie DLC et clairement, quand on voit la gueule de ce que c'est; on se dit clairement que les mauvaises idées, ca ne manque pas chez square enix. Y a qu'a voir le DLC du requiem de la déesse pour se demander qui a eu l'idée de mettre de nous foutre deux pauvres combats qu'on doit perdre en boucle pour les gagner.

- En prime, vu que les japonais ne sont clairement plus orienté consoles de salon mais console portable, on a raison de prendre un peu peur pour FF15.

- Sans compter que ce n'est pas la première fois qu'un FF nous promet la lune et se contente de nous montrer la sienne.

Oui

 

- Pour être un peu franc, je commence à reprendre un peu confiance en square. Pour une fois depuis un moment, on sent quand même qu'il tente de faire des efforts : La version refaite de FF14 semble vraiment bon (pour avoir tâter de la bêta pendant plusieurs dizaines d'heure, je peux confirmer ce fait), l'envie de porter le dernier DQ sur pc qui est une plate-forme plus sensée pour les MMO, c'est pas con, le petit dernier bravely default a vraiment séduit les joueurs et part comme un gros hit de la 3DS (même si il a été retardé....monde de merde) mais aussi que Square-enix a quand même relancer la saga Drakenguard alors qu'on pouvait penser sincérement que la saga allait couler. Square a l'air à première vue d'arrêter les conneries et de recommencer à polir un peu plus ces projets. 

- Le prochain FF15 promet des choses et bien qu'on peut avoir peur, ils ont apparemment repris une équipe gagnante enfin et ça semble mieux parti qu'avant. En espérant que l'accent qui semble être fait sur le renouveau d'un FF avec une histoire intéressante. (Même si j'avoue moi-même me sentir un peu naïf pour le coup...)

- Fini également à première vue de ces foutus jeux portables qui rallongent Kingdom hearts. à noter d'ailleurs que la société pour KH 3 et FF15 limite la prise de risque en publiant les jeux sur les deux consoles prochaines générations.

- Pour le reste....on verra. Par exemple, on verra si lightning returns sera un bon jeu ou pas. Bon le design des costumes est assez moche mais bon DMC devil may cry avait aussi des designs affreux, c'est pas un mauvais jeu pour autant.

Tout ca pour dire que oui, Square enix peut remonter dans l'estime des joueurs, principalement en continuant l'effort qu'ils sont, apparemment (et j'insiste sur le mot) entrain de faire pour la prochaine génération de consoles et sur les prochains qui vont sortir sur la fin 2013 et le début de l'année 2014. Après, l'ombre au tableau est que tout ca....bha ca reste des espoirs et comme tout le monde, j'en ai eu pour la génération PS3-360 et j'ai eu droit à une bonne droite dans la gueule. Mais bon, j'essaye de voir le bon côté et me dire que Square enix n'est pas au niveau de par exemple...Konami. (...Quoi? Y ont plus que MGS ! Castlevania est mal vu et Silent hill et suikoden sont quasiment morts) et que peut être, la société va remonter.

Bref, tout ce blabla pour dire que j'espère retrouver les jeux qui m'ont fait tant rêver quand j'étais un jeune boutonneux et de me dire que finalement, il a toujours de l'espoir même au fond du gouffre.