Salut les gens ! Aujourd'hui, je peux vous dire que je suis presque aussi heureux si on m'avait annoncé que the last guardian allait enfin sortir ou que GTA V ne sortira jamais sur PC. J'ai en effet retrouvé mon modjo écriture. Mais qu'est donc qu'un modjo écriture ? Et bien, c'est cette petite libido intérieur qui me permet d'avoir une bonne plume et d'écrire ses délicieux articles donc je suis sûr, vous vous délectez.... (du moins, je l'espère!). En effet, alors que j'étais devant la page de mon traitement de texte à ne savoir que écrire, j'ai eu alors une révélation : Je vous ai jamais passé d'une autre de ces choses que j'affecte particulièrement, à savoir les séries télé ! En effet, en plus d'aimer les jeux, le cinéma, les mangas, les animés, les bouquins ou encore l'hydromorphologie (Bon ok je déconne...j'ai arrêté de lire des bouquins!), j'adore les série télé. Alors qu'avant, je les considérais comme des bêtes divertissements pour ménageres, histoire qu'elles passent leur temps à autre chose que se plaindre (rien qu'avec cette blague, je risque 50 commentaires enragés mais vivons dangereusement), je m'y suis finalement intéressé quand celles-ci ont commencé à y mettre les moyens et quand finalement, suivre une série télé est devenue presque plus passionnant à suivre qu'un film. Au point que depuis, les séries ont des budgets délirants et que l'attente d'une nouvelle saison génère plus d'attentes que n'importe quel jeu ou film. On va donc parler de série et que de mieux pour commencer qu'une série dont j'avais déjà parlé sous un autre format (superbement d'après les critiques) et donc je suis particulièrement fan. On va donc parler de Kaamelott.
Alors, Kaamelott est une série de télé diffusé de 2005 à 2009 d'un format variable de 3min30 à 52 minutes (on y reviendra). Elle a été créer par Alexandre Astier, un acteur, compositeur, réalisateur, monteur, scénariste, humoriste et écrivain (putain, ca fait beaucoup) lyonnais. à la base plus orienté vers le théâtre, Astier réalisera un court-métrage appelé "Dies iræ" basé sur les légendes arthuriennes qu'il proposera ensuite à plusieurs festivals. Fort du succès de celui-ci, Astier commencera le pilote de la série en 6 épisodes. La société de production CALT remarque alors Astier et lui propose une idée : Adapter le concept en format pour la chaîne M6. En effet, celle-ci vient de voir Caméra Café se terminer et cherche un nouveau programme. Astier, content de cette opportunité, crée donc Kaamelott donc le premier épisode sera diffusé le 5.
Kaamelott raconte, comme le court-métrage dont il est inspiré, les légendes arthuriennes mais d'une manière bien particulière. En effet, ici, point de moments épiquse, de longues quêtes glorieuses ou de chevaliers beaux et gracieux.... Juste un roi un brin déprimé et découragé et la bande de tanches qui l'accompagne dans sa quête. Kaamelott s'intéresse en effet souvent à des moments plus simples : les repas, les nuits au château, les réunions stratégiques ou encore les moments à la taverne... et nous offre le spectacle pitoyable de la cour du royaume de Logres. En effet, ici, les chevaliers de la table rondes sont présentés comme une bande d'incapables, de débiles, de peureux ou de gens peu sérieux ne prenant pas une seconde la quête du Saint Graal au sérieux. On retrouve donc un Arthur souvent en colère, déprimé ou épuisé par les événements qui peine à faire comprendre aux gens la portée de la destinée qui a les guidé, un Léodagan sanguinaire, autoritaire et violent (sa solution pour tout problèmes étant de "tout faire cramer"), un Lancelot dévoué mais rebelle, un Perceval complètement con et un Karadok aussi con que son ami, un Bohort peureux, un maître d'arme un peu zélé, une Guenièvre "con comme une chaise" et ect, j'en passe et des meilleurs, Kaamelott étant rempli de personnages tous plus particuliers les uns que les autres.
C'est véritablement autour de ça que va constituer Kaamelott : Les personnages ont tous une personnalité bien définie et truffés de ressort comiques qu'ils vont laisser jaillir au cours de la série et dont on ne se lasse pas de les voir défiler d'épisodes en episodes. Toutefois, l'humour tape dans le mille à chaque fois grâce à l'écriture d'Astier. En effet, le scénariste Lyonnais a trouvé une formule bien à lui pour rendre original la série. La première bonne idée est de laisser un langage courant de notre époque dans les paroles, on retrouve un langage qu'on connaît bien allié à pas mal d'argot qui "sonne jeune" avec des injures, des expressions bien d'aujourd'hui comme "virez moi ce con" "ca fait une heure que je crapahute avec ma bougie" ou encore "qu'est qui foutent ses deux connards". Marrez-vous, c'est tellement hors contexte et tellement recherché dans les expressions qu'on ne peut que trouver ça drôle. L'autre bonne idée, c'est d'exploiter à fond malgré tout le décalage de l'époque du Ve siècle et de la nôtre. Les questions donc de la polygomie , de la peine de mort ou encore de l'esclavage ou de la torture sont des thèmes mis en avant par la série en les montrant comme des choses normales de l'époque (et en montrant avec ironie la réaction des gens quand on parle de les adoucir voir de les abolir). Finalement aussi, on peut applaudir la gestion des personnages, chacun ayant ses moments, sa présence et son soucis d'écriture. Et franchement, quand on se rappelle à chaque fois que Astier s'est fait taper un travail pareil pour une série de 3 minutes et demi, on peut qu'applaudir la performance. Oui, car en plus, la musique est d'Astier lui-même et le mec a carrément passer des heures dans des musées et écoles d'histoire anglaise pour être le plus proche de la réalité de la cour du roi de bretagne.
Ce qui a amener d'ailleurs la popularité de la série et surtout sa transformation. En effet, Alors que la série entamait sa 3eme saison (ou tome), Astier introduit un fil rouge dans les épisodes qui permet de les lier entre eux. Alors, certes, les épisodes continuent de défiler et on peut parfois les mater dans n'importe quel ordre mais une trame narrative commence à se mettre en place et cela continue dans la 4eme saison et devient le mot d'ordre dans le livre V. En effet, dans ce fameux livre V, le format est bouleversé, passant d'épisode de 3 minutes à des épisodes de 7 min en télévisée et 52 min en director's cut et une histoire plus complexe et même plus sombre laissant de côté l'humour se met en place jusqu'à un final plutôt déroutant. La série entame ensuite une 6eme et dernière saison avec un changement complet montrant un univers plus riche, une écriture encore sublimé et des moments plus conséquent pour la série (On remarque ça à l'image mais également aux décors et aux costumes plus travaillés). La série s'achève d'ailleurs sur la promesse de longs métrages.....que Astier ne nous à toujours pas livrer, bien qu'il affirme travailler dessus.
Mais finalement, est-ce que Kaamelott est une série à voir ? Oui, totalement ! La série est à voir pour l'humour assez particulière, absurde et surtout basé sur "l'absurde quotidien", inspiré des monty python en autres, et finalement plus complexe qu'on pourrait le croire en ne tombant pas dans la facilité et se permettant parfois des notes d'humour plus complexes (le fameux épisode sur l'interlude païen par exemple). Il s'agit donc d'une série très intelligemment écrite sous son air faussement (et voulue) débile. Tout ça en plus en l'adaptant à un format aussi court. Et je vous raconte même pas le potentiel de la série à remplir votre cahier à phrase cultes (Si vous êtes fan de la série, le faites que je vous dis les trois mots "c'est pas faux" doit surement vous faire sourire).
En quelques mots finaux, Kaamelott est à la fois un OVNI, une série qui fait rire, une série qui captive et une série qu'on se plait à revoir et à citer. Et ça, c'est juste excellent. Regardez Kaamelott (si ce n'est pas déjà fait), vous ne serez pas déçu. Moi en tout cas, je vous dis à bientôt.
Aller pour finir, une petite citation de la série qui me fait toujours rire : "Ah le printemps! La nature se réveille, les oiseaux reviennent, on crame des mecs"
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