A votre avis, je vous ai fait un article sur l'un des meilleurs jeux que j'ai pu testé (Franchement, après ce superbe article, vous en doutez encore ?), quel serait la suite logique ? Hmmm.... Et bien évidemment, de vous parler du plus MAUVAIS jeu que j'ai pu tester. Vous savez, sur mon ancien blog, j'aimais bien faire des tests de jeux pourris parce que....Parce que c'était drôle, voilà ! Ca fait longtemps que je m'étais pas essayé à cet exercice. On va donc partir pour le fond des chiottes du jeu vidéo et découvrir ensemble cette perle marron qu'est GIGN anti-terror force.
GIGN anti-terror force avant d'être un jeu, c'est un studio. Davilex.....Aaaah Davilex, ses génies de la sodomie vidéoludique. A la base, Davilex, c'est un petit créateur de software Hollandais (bon j'en sais rien si il est petit mais vu la qualité de leurs jeux, leurs softs doivent pas être des chefs d'oeuvre de fiabilité non plus) qui a eu l'idée, on ne sait trop comment, de se lancer dans la création de jeux vidéo. Alors, on pourrait me dire que quand ils ont commencé, ils ont clairement dit qu'ils visaient le marché des petits budgets mais pour moi, ca n'excuse rien (y a des jeux qui, avec un budget bien plus petit que les jeux Davilex, arrivent à un meilleur résultat). Surtout qu'il a une différence entre un jeu à petit budget et un jeu foiré à tout les niveaux. Bon, rassurez-vous, GIGN a été leur dernier jeu puisque la division jeu a fermé en 2005. (Apparemment, Davilex n'était pas au courant lui-même puisqu'on pouvait encore postuler à un emploi sur le site officiel français pendant 2 ans après la fermeture.......)
Précision rigolote d'ailleurs avant de commencer : En réalité, rien qu'avec la boîte, on peut déjà relever deux trucs rigolos sur le jeu : Pour commencer, le jeu s'appelle GIGN anti-terror force mais si vous prenez la version anglaise, le jeu s'appelle SAS anti-terror force et dans la version allemande, GSG-9 anti-terror force... Vous l'aurez compris, en réalité, on incarne pas le GIGN mais une banale force d'interversion. Pourquoi l'appellez GIGN dans ce cas ? Sans doute pour dire "hey jeune français, regarde ! tu peux incarner les forces de ton pays dans ce jeu", Faire vibrer la corde patriotique quoi. (sauf que le joueur moyen, incarner le GIGN, il en a rien à carrer). Ca se voit d'autant plus que le cd porte juste l'appellation Anti-terror force. (Notez d'ailleurs que sur la jaquette, y a juste le drapeau sur l'épaule qui change). Note final : le jeu est gravé sur CD....pas sur DVD, sur le CD couleur mauve qu'utilisait les premiers jeux playstation 2 !! ON ETAIT EN 2005 !!!!! Le blu-ray grand public allait arriver dans un an ! Voyez ! on a même pas encore mis le jeu dans la console que déjà, le jeu vous vomit un tas de conneries à la face.
Bon, pour vous en parler, c'est simple, je vais prendre chaque point du jeu un par un (Graphisme, Gameplay, Durée de vie, bande-son et scénario), et je vais vous en parler rapidement. Ensuite, on va passer en revue chaque mission, histoire de rire un peu plus (car chaque niveau à son quota de problèmes en tout genre et ne pas en parler, ce sera moins drôle).
- Graphisme : Bha simple, voilà la gueule du jeu :
C'est moche, l'aliasing est partout, le jeu est à peine digne d'une PSone (et encore, en disant ça, je suis un infâme salaud avec la PSone), ça rame, c'est absolument pas détaillé et le goût des textures est très mauvais (y a qu'a voir l'uniforme du GIGN qui ressemble à un chandail tricoté par une mémé daltonienne)
- Gameplay : Le néant absolu : Le jeu se contente de phases de tirs très molle, toutes les actions se font avec une touche, les grenades sont lancés comme de la merde, les équipiers qu'on aura dans le jeu sont inutiles, les ennemis sont cons comme des tiroirs, d'ailleurs l'IA fait régulièrement sa crise de schizophrénie puisque une fois sur deux, on passe de l'aveugle-sourd à un putain de cyborg avec des longs vues bioniques à la places des yeux ! Le tout est encore une fois buggé comme par permis puisqu'il arrive régulièrement qu'on se coince dans une texture (Haaaa le bug de collision, le seal of quality du jeu de merde!) comme par exemple, à un moment, j'ai commencé le niveau pour, soudain, me retrouver aspiré dans le plafond. Pour finir, le jeu est terriblement difficile car il ne nous aide jamais, de temps en temps, la voix off dit un conseil ou une instruction qu'on pige pas et on doit juste se démerder et en prime, il n'y a même pas de carte de niveau pour qu'on puisse savoir où aller. C'est comme si vous deviez survivre trois jours dans la jungle et qu'on fait débuter tout nu en vous balancer dans les orties....
- Durée de vie : Pour peu que vous soyez farceur jusquauboutiste, le jeu dure environ 4h puisqu'il a un tuto et 5 missions et qu'une fois qu'on a passé la deuxième mission, le reste n'est plus si compliqué. (dans le sens ou le jeu devient moins what the fuck)
- Bande-son : Etrangement, les musiques ne sont pas si mauvaise que ça. c'est juste qu'elles ont rien à foutre dans un jeu d'action. Y a un theme principal qui rappelle étrangement les séries allemandes qui passe sur france 3, une qui rappelle fort boyard, une qui ressemble à la pub royal canin, une autre qui fait penser à une pub pour une assurance santé (ce qui tombe bien vu que le jeu va absorber rapidement votre santé mental). Pour bien accompagner, les bruitages sont bien pourraves (sans déconné.... avec 3 bouteilles de vodka dans le corps, je fais des bruits plus réalismes avec ma bouche !)
- Scénario : .............................................................
je crois que j'ai tout dit.
Bon maintenant, que c'est fait, on va prendre les différents niveaux et en parler tranquillement. Si vous voulez rire, ne vous gênez pas !
Le tutorial : Et oui, les ennuis commencent dés le
tutorial. Pour info, GIGN Anti-Terror Force est connu pour être l'un des
rares jeux où l'on ne pouvait pas finir le tutorial; celui-ci est composé
de 5 épreuves : un basique stand de tirs où on doit tirer sur 9 cibles
en carton, un stand de lancer de grenades où il faut dégommer des cibles
avec des grenades, un petit parcours d'obstacles qu'on passe en
bourrinant la touche action, un exercice d'approche où il suffit de
courir vers un sniper et enfin un labyrinthe avec des cibles à dégommer.
Ce dernier était réputé impossible à finir car les premiers joueurs de ce jeu ont prétendu qu'une cible était manquante et donc le parcours ne pouvait être fini. Perso j'ai réussi à le finir du 3eme (enfin si ca se trouve, y a eu des versions corrigés mais j'ai un énorme doute). Le souci vient seulement que le labyrinthe
est très mal fait car dans ce jeu, la notion de level design est
inexistante tant les décors se ressemblent et se répètent qu'on s'y perd
facilement. En prime, les cibles ne sortent que si on est dans un angle
bien précis de la pièce. Sans compter que le jeu évite de nous préciser que pour terminer le tuto, il faut appuyer sur la borne au début pour lancer un chrono. Bref, même le tuto est foiré, ca commence fort !!!
Mission 1 : Rien de spécial à dire, c'est juste une mission ou l'on doit tuer 16 terroristes. Sur une map toute rikiki, on a donc l'occasion de profiter de nos coéquipiers neuneus, des terroristes cloués au sol qui ne savent ni viser ni s'accroupir, ce qui donne lieu à des scènes hilarantes de ridicule.
Mission 2 : alors la mission 2 est déjà terrible dans son
contexte puisqu'il faut infiltrer l'élysée et sauver le
président francais à savoir jacques chirac (on est en 2005). c'est sensé être
une mission discrète et on doit tuer un mininum pour pas être répéré,
le souci c est qu'a peine la mission démarré, un terroriste nous repére et un
timer de 5 minutes se déclenche. impossible d'y échapper car le jeu nous fait automatiquement apparaître sur la map à coté du gars, on doit donc
vite repéré chirac avant la fin. Souci : c'est truffé de terros, et dés
qu'ils nous voient ils hurlent "on nous attaque" suivi d'un "tuez les
otages!" qui signifie l'echec de la mission. Impossible donc de foncer (bon on va dire que c'est sûrement possible mais même chuck norris truffé de stéroïdes n'y arriverait pas), il faut donc recommencer
une bonne douzaine de fois pour trouver un chemin ou passer (plus exactement, il faut noter dans sa tête chaque partie du niveau et ce qu'il faut faire pour ne pas se faire avoir).En prime,
on se fait répèrer sans comprendre pourquoi (genre j'ai sauté dans un couloir et tout le bâtiment était au courant que j'étais là....logique Davilex). une fois chirac trouvé (Noté la gueule de l'engin ci-dessous, ça vaut franchement le détour), on doit le monter sur le toit et
ensuite....retourner tuer tout les terroristes. Oui, le jeu le dit pas mais on doit délivrer le dernier otage de la mission et achever le nettoyage (au moins, les terros ont presque tout disparu, ça va donc assez vite). cette mission est la plus difficile à cause de
la grande part de hasard dans le comportement des ennemis et sincèrement, je pense que c'est le niveau qui a du faire abandonner le jeu à tout le monde. (petite cerise : faut voir la tête de l'élysée aussi, on dirait qu'on vient cambriolé l'endroit tellement c'est vide)
Mission 3 : Une mission sur un bateau; rien de spécial, si
ce n'est qu'on est enfin avec l'équipe du GIGN....qui sert a rien.
Notamment, Y en a qui nous suit et qui tire jamais sur les ennemis, ou
qui partent dans le sens contraire sans qu'on sache pourquoi. Du reste, on désamorce des
bombes, on tue encore plus de terros. et on est sensé pas être vu grâce a
nos combis mais les ennemis nous voient très bien. Notez trois choses marrantes : On a un fusil qui transforme votre viseur en viseur de sniper mais qui ne zoone pas, l'extérieur du bateau est une vieille image de ville quelconque étirée et collé au loin de façon bien crade et on a quand même le must avec l'un des otages avec la main coupé et qui fait l'avion (le script est en réalité pas animé et même pas fini......ce jeu bat tout les records)
Mission 4 : encore des terros a tuer, des otages a délivrer, des
équipiers inutiles, un level design ignoble avec des murs blanches
partout, impossible de se repérer normalement. Et en prime, on trouve
plein de portes fermés, en faites, on doit remplir des objectifs avant
ca pour assurer le bien de la mission alors qu'en faites, quand on
franchit la porte, on tue quelques ennemis et fin de mission. Minable.
Mission 5 : la mission finale est également la plus
longue. On doit affronter une milice inconnue (en faites vu leurs affreux
survêtement rouge vif, on dirait plutôt la racaille local qui
s'ennuyait et qui a décidé de faire un attentat au lieu de mater secret
story a la télé), et activer une série d'interrupteurs. c est là
d'ailleurs qu'on voit que notre perso supporte mal les coups, on finit
par crever très rapidement et à recommencer dix fois cette purge. A noter aussi, les armes ne peut être lachés même
quand elles sont vides (et en prime, une fois vide, le jeu ne pense même
a nous mettre une arme avec des munitions dans les mains....du coup
mauvaise surprise quand on a un ennemi en face de soi). Le level design
fait encore des siennes, on se perd très facile vu que tout se
ressemble (et si tu attends de l'aide, mon petit loup, colle bien ton oreille à ta télé, tu pourra peut être entendre un lointain "va te faire enculer mdr") et en prime , il m'a fallu deux minutes pour trouver
l'interrupteur final car il est placé a coté de l'entrée et pas du tout
mis en évident. (Je termine également sur une note rigolote : Le briefing de mission nous indique qu'on est dans un réacteur russe.......qu'est que le gign fout en Russie !!?)
Bon, donc, après tout ça, (je dois avouer que même écrire tout les problèmes de ce jeu a été moins fun que prévu), est-ce que je vous conseille de jouer à ce jeu ? Et bien, Oui dans un sens. Mais il n'y a que deux cas dans lesquels je vous recommande ce jeu : Le premier, c'est de vouloir faire l'expérience d'un VRAI mauvais jeu. On a tendance à cracher sur les jeux actuels sous divers prétextes, et ben essaye celui là, vous allez voir, vous allez relativisé de façon brutal la notion de médiocrité. Et la deuxième ? c'est un excellent jeu à faire quand on est bourrés (Mais vraiment très bourré..... au point de plus être plus capable de vous souvenir des premières lettres de votre nom). Sur ce, je vous dis à bientôt et vive les pays-bas !
PS : Si vous posez la question, non, ce n'est pas grâce au JDG que j'ai connu le jeu, je connais ce jeu depuis 2006 grâce à un test que j'ai lu sur jv.com.
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