Donc, the stanley parable est un jeu sorti le 17 octobre, développé par Galactic café, un studio sans doute indépendant donc j'avais jamais entendu tout comme le jeu qu'ils ont fait. En effet, pour beaucoup (moi compris dedans), je pense que le jour où on a entendu parlé de The stanley parable, c'est....le jour de sa sortie. Passé sur le greenlight de Steam, ce jeu a connu un certain succès grâce aux tests et au bouche à bouche. Pour moi qui m'intéresse beaucoup au curiosités que nous réserve le jeu vidéo, c'était donc l'occasion d'utiliser enfin ma nouvelle plate-forme.
Mais que raconte le jeu ? Stanley Parable nous met dans la peau de stanley, un jeune employé de bureau qui, chaque jour, suit les instructions que lui donne son ordinateur sans se poser de questions. Mais un jour, Stanley ne reçoit soudainement plus aucunes instructions et se demande pourquoi. Stanley va alors faire quelque chose qu'il n'y a jamais fait alors : Il va sortir de son bureau et commencer à explorer l'endroit pour comprendre ce qui se passe.
Vu comme ça, on pourrait se demander vers quoi on va se diriger avec l'histoire de ce jeu... Et bien, nulle part et partout à la fois. Il est bon de préciser en effet que The Stanley parable n'est pas vraiment un jeu. C'est plus une sorte d'expérience et de réflexion sur le média vidéoludique emballé dans un paquet sentant la parodie. Pas de gameplay à proprement parler, on se contente d'avancer, d'interagir avec une touche d'action diverses (ouvrir une porte, appuyer sur un bouton), écouter un narrateur qui va tenter tant bien que mal de garder le contrôle de l'histoire ainsi que de guider le joueur et SURTOUT faire des choix.
Oh oui les choix !
C'est un peu tout le dada du jeu : Faire une grosse pastiche de la notion de choix dans le jeu vidéo. C'est à plusieurs messages en faites : D'un coté, le jeu se moque de la notion de choix, pointant le faites que :
- Parfois certains chemins se débloquent avec des éléments peu logiques : ici c'est représenté par le faites qu'il faut taper sur des ordinateurs dans un ordre pour atterrir dans une salle ce qui ponctue le faite que certains jeux nous poussent à faire des choses illogiques qui ne pourrait être deviner que si le joueur était dans la tête du développeur
- Parfois pousser la notion de la façon la plus ridicule : ici, on peut refuser de commencer l'histoire en fermant bêtement la porte du début, ce qui fait que Stanley reste bêtement à attendre que tout revienne à la normale. Cette action si simple est pourtant lourde de sens : Si le joueur veut toute la liberté disponible, on devrait lui donner la possibilité de refuser de partir à l'aventure mais qui dit refuser dit pas de jeu. Ici, Stanley parable montre totalement le paradoxe avec la total liberté qu'on demande souvent à un jeu et le faites que le dit jeu n'ait même pas lieu.
- Il met également en avant le comportement illogique qu'on peut adopter ici et qui ne passerait pas du tout dans le monde réel mais qui s'applique dans le jeu vidéo...parce qu'on est dans un jeu vidéo. Le narrateur ironise d'ailleurs sur les choix du joueur quand il perd du temps, détraque le jeu, faits des actions différentes de celle qu'il devrait faire (débrancher le téléphone au lieu de répondre) et cela dans l'extrême puisque lors d'un moment ou l'on peut se tuer, le narrateur dit avec beaucoup de malice dans la voix : "regardez, ce joueur voulait tellement garder le contrôle qu'il a préféré se tuer". Le comble du choix.
- Le narrateur aime bien également mettre en avant à quel point le faites que le joueur ait toute la liberté qu'il veut peut nuire à l'histoire. Comment le narrateur doit t'il raconter son histoire quand le joueur refuse d'appuyer sur les boutons, aller dans la bonne direction ou reste à rien faire ? Simple, il ne peut pas. Et ici, c'est mis en avant sur les points les plus simple qui soit. Comment le narrateur peut t'il gérer un joueur qui refuse de sortir d'un placard par exemple ? De là à faire le lien avec une critique de la masse de jeu open world qu'on va voir arriver dans les prochains titres next-gen, il n'y a qu'un pas.
Un joyeux bordel que tout ceci, comme je kiffe le mal de crâne...
Tout cela est en plus enrobée dans un papier rempli de sarcasmes et d'un brin de cynisme qui fera bien rire le joueur devant l'écran. En soi, The stanley parable n'existe que dans un but : Ridiculiser la notion même du choix dans un jeu. Le jeu est invité uniquement à trouver les fins totalement loufoque du jeu. Il ne trouvera jamais de vraie histoire et n'obtiendra que des conclusions diverses et illogique : Que ce soit en découvrant un dispositif dans son lieu de travail, en pensant rêver ou en prenant conscience qu'il est dans un jeu vidéo. Le jeu est donc une farce très drôle qui remet en question la notion de cette liberté que veulent tant les joueurs dans leur jeu depuis des années.
Je suis désolé d'avance d'ailleurs si le test à l'air assez en désordre car c'est assez difficile de parler de ce qu'on ressent avec ce jeu. Il faut y jouer pour y croire, le moindre choix que l'on fait à une conséquence assez étrange sur le jeu et celui-ci s'amuse à jouer avec nous autant qu'on joue avec lui. Mais ça reste un plaisir de trouver les éléments pour détraquer le jeu et tentez de découvrir ce qui va arriver si on fait tel, tel ou tel choix et dans quel ordre. Bien que rapide (3h environ), il est une expérience et un étrange concept qu'on teste amusé et dont on ressort assez interloqué par ce qu'on vient de vivre.
Au final, je vous recommande de jeter un oeil à The stanley parable. Plus un concept qu'un jeu, il va vous donner matière à réfléchir ou encore vous faire bien rigoler. Bien qu'un peu cher, cet excentrique petit amas de pixel risque de vous surprendre et si vous êtes un jeu curieux, vous risquez d'apprécier votre achat. En bref, sortez votre petite carte de banque et arrêtez de lire ! Vous n'avez pas le choix cette fois, jouez-y, c'est bon !
Ces références au SDA sont sortis de nulles parts mais si vous voulez un lien.....bha le deuxième volet de ce hobbit arrive bientôt, j'espère qu'il sera meilleur que le premier.
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