dimanche 7 octobre 2012

Final Fantasy 6 : Le summum du RPG 16 bits.

Alors, après le précédent article qui a été lu et apprécié par de nombreux lecteurs (merci a vous les gens, je vous "aime" beaucoup), On va repasser dans le monde du jeu vidéo et plus particulièrement dans le monde du jeu vidéo rétro. On va donc parler aujourd'hui de Final fantasy 6.

Attention, cet article contiendra des spoilers révélant une partie de l'histoire du jeu. Si vous n'avez pas fini le jeu, je vous déconseille de le lire en entier.

Final fantasy 6, comme son nom l'indique, est donc le 6eme volet de la célèbre saga Final fantasy. Sorti en 1994 (en Avril pour le Japon, en Octobre pour l'Amérique du nord sous le nom de FF3), Cet épisode est considéré par beaucoup comme le meilleur FF jamais sorti (ce n'est pas mon cas personnellement mais soit). Le jeu n'est jamais sorti sur SNES en europe et il faudra attendre 2002 et sa réédition sur playstation (alors qu'elle était sorti depuis 99 au Japon et en Amérique) pour voir arriver cet épisode chez nous. Le succès n'était pas garanti vu que la version playstation n'était pas franchement a la hauteur (le jeu se paye notamment des temps de chargements très lourds) et que le public de l'époque n'était pas toujours sensibles aux charmes des graphismes rétro (pour preuve que square enix a essayé de se mouiller mais pas trop, le jeu est resté en anglais mais possédait une version démo de FFX en bonus). Des années plus tard toutefois, alors que la demande de rétrogaming devient important et intéressante, le jeu est réédité sur Console virtuel mais surtout sur GBA en version française (bien que cette édition soit assez rare à trouver). Les années passent toutefois et FF6 continue a être considéré comme l'un des meilleurs FF (et le déclin progressif de la saga ne fait que confirmer cet état de fait...)

Le scénario du jeu se passe 1000 ans après l'ancienne Guerre de la Magie, dans laquelle les humains et des êtres magiques nommés Espers se sont combattus. La guerre s'est terminée, et désormais les humains et les Espers vivent séparément. Le pouvoir de la magie a été, depuis, presque entièrement oublié par les humains qui l'ont remplacé par la technologie. L'Empire, dirigé par l'Empereur Gestahl, s'étend à présent sur la plupart des régions du monde. L'Empire a développé une étrange technologie appelée Magitek, un mélange de magie et de technologie robotique et tente de l'imposer sur le monde de Balance. On suit alors les aventures de Terra, une jeune fille qu'on verra au début du jeu contrôlé par l'empire mais qui se libèrera rapidement pour rejoindre la résistance qui tente de renverser le pouvoir de Gestahl. Les mystérieux pouvoirs magiques de Terra pourraient toutefois être la clé de leur victoire...



Pour ceux qui ne connaissent pas bien la saga, les trois premiers Final fantasy sont des jeux qui n'ont pratiquement pas de scénario (enfin y a une trame mais aucun des personnages n'a de personnalités puisque ce sont des personnages dont on doit tout choisir ou presque). A partir de FF4, on commence alors à avoir un scénario et même des scénarios assez sombres (FF4 parle de rédemption par exemple). Le 6 est dans cette veine, c'est a dire des FF et même des RPGs qui commencent à avoir un scénario, un propos et des passages marquants. Pour commencer, les personnages ont une personnalité...enfin plus exactement un trait de personnalité. Je ne sais pas si c est le faites que c'est un RPG 16 bits ou autres (mais c'est sans doute çà), mais les personnages ont un trait qui les définissent bien (Edgar est un coureur de jupons qui défend son pays, Cyan est un homme qui a tout perdu et qui tente de se venger, Locke a perdu sa copine et tente de trouver le moyen de la faire revenir, ect) mais ça s'arrête là... pour moi, aucun n'a plusieurs facettes de personnalité et dans un sens, c'est pas plus mal, le jeu se concentre sur l'essentiel sans commencer à partir dans des dialogues interminables ou des sens qui peuvent être inutiles. Par contre, ils ne sont pas tous pour moi travailler...les personnages secondaires par exemple n'ont pratiquement aucun personnalité ni background (alors que d'autres jeux ont des personnalites et des histoires pour leurs personnages secondaires) et même dans les personnages principaux , il a des personnages comme par exemple Relm qui n'a pour moi aucune profondeur ni histoire. Par contre, si il a bien un truc marquant dans FF6, c'est bien son méchant : Kefka. Ce méchant se veut amusant car on le voit très vite dans le jeu, pourtant il passe pour le sous fifre maltraité et qui n'a aucune chance, on est donc loin de se douter un instant qu'il va ensuite détruire le monde et devenir l'antagoniste principal. Sa force réside surtout dans sa folie, sa méchanceté gratuite, son total manque de respect pour tout (il considère toute chose comme l'amitié, l'amour, l'espoir et même la vie comme vide de sens et cherche juste a tout détruire a cause de sa propre personnalité) et ses actes inhumains (le poisson dans les eaux du château de Doma), en résumé : Kefka fait partie des grands méchants des RPGs de part son look particulier et son caractère fou et destructeur. 

Pour le scénario en lui-même, le scénario nous fait passer par plusieurs moyens de narration et de déroulement de jeu, ce qui est pour le moins assez particulier sans compter que ça se produit de façon assez fréquente. Le début commence donc par une narration classique d'où , après quelques heures, on suivra trois scénario à part où l'on va parcourir l'aventure de différents personnages et des passages pour développé un certain background de l'histoire (j'exagère car en réalité, ils ne sont pas de longueurs égales). On continuera ensuite avec un déroulement plus classique pour finir sur deux éléments que je n'avais jamais vu dans un autre RPG : Les personnages échouent totalement dans leur tentative d'arrêter leur ennemi et le monde se retrouve "détruit". On poursuit ensuite dans une situation pour le moins particulier : On se retrouve sur une île avec un autre personnage encore en vie et l'impression d'être les derniers au monde.....Le scénario peut même aller jusqu'à évoluer où l'on se retrouve seul et que notre personnage tente alors de se suicider car plus aucun espoir n'est apparemment permis.... Autant dire que ce ton pessimiste est peu fréquents (encore moins dans un RPG 16 bits de l'époque) et que ca rend l'univers plus mature et intèressant à voir. J'ai adoré d'ailleurs la fin, plus longue et appréciable que je l'aurai cru car il représente bien l'espoir enfin de retour dans ce monde en ruine qu'est devenu le monde de balance. Un excellent point donc pour ce Final fantasy 6.



Le gameplay maintenant...bien que ca va être assez rapide je pense. Le gameplay utilise le bon vieux système ATB avec aucun vrai subtilité si on peut dire, c est du classique (mais bon en même temps, FF6 fait partie de ceux qui ont rendu l'ATB classique donc c'est normal) avec toutefois pleins de paramètres pour gérer sa puissance. Les principaux critères qui vont gérer notre puissance sera notre équipement... et là, on a pas mal de choses a géré ... que ce soit l'arme, le bouclier, l'armure, les bottes, ect.. on a donc plein de pièces d'équipements a équiper, à acheter et à obtenir pour pouvoir faire évoluer nos stats. Autre point,  les reliques a collecter qui fonctionnent comme les accessoires dans FF7 qu'on devra équiper pour obtenir divers bonus plus ou moins utile. le système de classes est important aussi... plus exactement : Chacun de nos personnages a ses spécialités : Locke est un voleur, Terra un mage, Sabin un moine, ect. On peut même dire nos personnages ont tous leurs gameplays bien a eux à gérer et a exploiter, c'est donc vraiment un gros point fort du gameplay, chacun d'entres eux pouvant donner une équipe forte selon nos préférences et comment on les gères. Le jeu possède également l'excellent idée de donner l'opportunité à tout les personnages d'utiliser la magie via les invocations qu'on peut équiper via les magilithes. Ce trait de gameplay est d'ailleurs plus intéressant que les invocations en elle-même assez inutile en combat. En bref, un gameplay simple, rapide à prendre en main, avec plusieurs possibilités de gameplay subtils (plus qu'en apparence) et qu'on appréciera de parcourir et d'apprendre.

Pour terminer (je saute rapidement les graphismes vu leur âge, même si je pourrai saluer l'utilisation maîtrisé du mode 7 et compagnie), Parlons de l'OST. Haaa..... cet OST...... non sérieusement, Nobuo Uematsu signe encore une fois une OST soigné avec des themes incroyables comme le Terra theme, le Shadow theme, l' Aria di Mezzo Carattere (même si je préfère la version réorchestré que la version qu'on entends dans le jeu ) ou encore tout simplement Dancing mad, le thème du combat final fabuleux qui montre l'ampleur du combat et l'enjeu qui repose sur nos épaules. Une très bonne ost, vraiment.... Pour terminer (pour de bon cette fois), Je parlerai de la durée de vie. Pour vous donner des chiffres : environ 14-15h pour recruter le dernier personnage dans la seconde partie, 20h pour avoir le niveau et réussir à vaincre le boss final et environ une dizaine d'heures en plus pour terminer toute les quêtes annexes (les dragons par exemple)

RPG d'exception pour certains, Jeu totalement culte pour d'autres, jeu très bon pour beaucoup, Final fantasy 6 représente un savoir-faire de Square (qui, aujourd'hui, a pratiquement disparu sur leurs jeux en général)à l'époque du RPG 16 bits. Avec son gameplay simple mais efficace, son scénario marquant, surprenant et marquant ainsi que des personnages attachants, sa durée de vie impressionnante ainsi que son OST magnifique, Final fantasy 6 est un jeu a faire pour, à vôtre tour, vivre l'aventure avec terra et ses compagnons et savourer une expérience inédite et marquante. 

1 commentaire:

  1. Ce jeu est une grosse tuerie bien que visuel et d'histoire. le thème de Terra et Celes est magnifique *v* Mais je ne l'ai toujours pas finit honte a moi :(

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